Jacques Martinez au MAMAC de Nice du 23 avril au 12 juin 2016

Tango 2, 2015
Acrylique sur toile
130 x 195 cm
Tango 2, 2015 Acrylique sur toile 130 x 195 cm
Ghiribizzi  La galerie des Ponchettes et la galerie de la Marine à Nice s’unissent au printemps prochain pour former les écrins temporaires des nouvelles peintures de Jacques Martinez, artiste hors des circuits attendus de l’art contemporain. Tôle automobile200 x 200 cm   Bernard-Henri Lévy écrivait : « Martinez n’est pas un vertueux, c’est un artiste. Et c’est pourquoi il est de ceux qui, sous nos yeux, sont en train de faire mentir les nouvelles chouettes de Minerve qui, après la fin de l’Histoire, après la fin de la philosophie, prophétisent la fin de la peinture. Un spectre hante le monde – c’est celui, ici et ailleurs, ici comme ailleurs, de l’éternelle jeunesse de l’art. » Dans les collections du Mamac – Musée d’art moderne et contemporain de Nice ouvert en 1990 pour présenter les artistes du bassin méditerranéen installés sur la Côte d’Azur ou à proximité en Italie du Nord – Jacques Martinez est classé alphabétiquement entre les artistes Geneviève Martin et Jean Mas. Rattaché à ses débuts à l’École de Nice, présenté notamment dans l’exposition « À propos de Nice » montée par Ben au Centre Pompidou en 1977, Jacques Martinez se dit aujourd’hui plutôt « étranger » vis-à-vis de cette histoire-là. Pourtant, comme Claude Viallat, comme Noël Dolla, Louis Cane, Daniel Dezeuze, Vincent Bioulès – parmi lesquels des artistes marxistes aux dissensions idéologiques et sémiologiques – ou encore, dans une veine différente, comme Bernard Pagès ou Bernar Venet, il participa indirectement au développement du travail sur les « refoulés » de...
Ghiribizzi 

La galerie des Ponchettes et la galerie de la Marine à Nice s’unissent au printemps prochain pour former les écrins temporaires des nouvelles peintures de Jacques Martinez, artiste hors des circuits attendus de l’art contemporain.

Oeuvre de Jacques Martinez
Tôle automobile
200 x 200 cm

 

Bernard-Henri Lévy écrivait : « Martinez n’est pas un vertueux, c’est un artiste. Et c’est pourquoi il est de ceux qui, sous nos yeux, sont en train de faire mentir les nouvelles chouettes de Minerve qui, après la fin de l’Histoire, après la fin de la philosophie, prophétisent la fin de la peinture. Un spectre hante le monde – c’est celui, ici et ailleurs, ici comme ailleurs, de l’éternelle jeunesse de l’art. » Dans les collections du Mamac – Musée d’art moderne et contemporain de Nice ouvert en 1990 pour présenter les artistes du bassin méditerranéen installés sur la Côte d’Azur ou à proximité en Italie du Nord – Jacques Martinez est classé alphabétiquement entre les artistes Geneviève Martin et Jean Mas. Rattaché à ses débuts à l’École de Nice, présenté notamment dans l’exposition « À propos de Nice » montée par Ben au Centre Pompidou en 1977, Jacques Martinez se dit aujourd’hui plutôt « étranger » vis-à-vis de cette histoire-là. Pourtant, comme Claude Viallat, comme Noël Dolla, Louis Cane, Daniel Dezeuze, Vincent Bioulès – parmi lesquels des artistes marxistes aux dissensions idéologiques et sémiologiques – ou encore, dans une veine différente, comme Bernard Pagès ou Bernar Venet, il participa indirectement au développement du travail sur les « refoulés » de la peinture.

Oeuvre de Jacques Martinez
Acrylique sur toile
200 x 200 cm

Sans jamais adhérer de façon dogmatique au fameux mouvement Support-Surfaces, l’ancien assistant de César et d’Arman fait aujourd’hui partie de ces artistes contemporains qui ont contribué à façonner le visage de l’art en France d’une façon singulière. Mais que le monde de l’art « qui compte » de nos jours passe pour ainsi dire sous silence. Force est de constater que son œuvre se maintient à contre-courant des modes et du marché. Et ce n’est pas faute d’avoir été valorisé par des critiques d’art tels que Catherine Millet ou Jacques Henric, de la revue ArtPress, ou le philosophe Bernard-Henri Lévy…Lire la suite de l’article…

 

Karine Tissot

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