L’Art et l’Argent : UBS Art Collection

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L’Art et l’Argent : UBS Art Collection L’art et l’argent ont toujours eu partie liée. Autrement dit : l’art a toujours aussi eu une valeur marchande, il a toujours aussi été un investissement, un trésor, parfois même un butin de guerre. Un moyen de prestige et un instrument de pouvoir. Depuis la Renaissance, de superbes collections ont été constituées, puis ont été défaites, vendues, pillées, permettant souvent la réalisation de plus-values importantes. Les Médicis à Florence, les Gonzague à Mantoue, Rodolphe II à Prague, Charles le Téméraire, dépouillé de ses trésors par les Confédérés, fourniraient d’illustres exemples. Des tableaux parmi les plus célèbres ont maintes fois changé de propriétaire avant d’être légués ou cédés à quelque musée. On s’intéresse trop peu à leur histoire. Et à chaque fois, le changement de mains a aussi été une affaire d’argent. Les grands mécènes princiers n’ont pas survécu à la Révolution et les dynasties de banquiers, tels les Camondo, les Ephrussi ou les Courtauld, qui ont en partie pris leur place au XIXe siècle, sont devenues rares. Il reste certes de nos jours, de très importants collectionneurs privés dont la personnalité et le goût impriment une marque toute particulière à leurs collections. Mais la plupart du temps, le mécénat, dans nos États démocratiques, est exercé par des institutions, qu’elles soient publiques ou privées. L’art y a-t-il gagné ? Rien d’étonnant ni de scandaleux, a priori, que les banques, ces instituts d’argent,   s’intéressent à l’art....Pour lire la suite... Robert Kopp
L’Art et l’Argent : UBS Art Collection

L’art et l’argent ont toujours eu partie liée. Autrement dit : l’art a toujours aussi eu une valeur marchande, il a toujours aussi été un investissement, un trésor, parfois même un butin de guerre. Un moyen de prestige et un instrument de pouvoir. Depuis la Renaissance, de superbes collections ont été constituées, puis ont été défaites, vendues, pillées, permettant souvent la réalisation de plus-values importantes. Les Médicis à Florence, les Gonzague à Mantoue, Rodolphe II à Prague, Charles le Téméraire, dépouillé de ses trésors par les Confédérés, fourniraient d’illustres exemples. Des tableaux parmi les plus célèbres ont maintes fois changé de propriétaire avant d’être légués ou cédés à quelque musée. On s’intéresse trop peu à leur histoire. Et à chaque fois, le changement de mains a aussi été une affaire d’argent.

Les grands mécènes princiers n’ont pas survécu à la Révolution et les dynasties de banquiers, tels les Camondo, les Ephrussi ou les Courtauld, qui ont en partie pris leur place au XIXe siècle, sont devenues rares. Il reste certes de nos jours, de très importants collectionneurs privés dont la personnalité et le goût impriment une marque toute particulière à leurs collections. Mais la plupart du temps, le mécénat, dans nos États démocratiques, est exercé par des institutions, qu’elles soient publiques ou privées. L’art y a-t-il gagné ?

Rien d’étonnant ni de scandaleux, a priori, que les banques, ces instituts d’argent,   s’intéressent à l’art….Pour lire la suite

Robert Kopp

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