«L’horizon et la ligne sur laquelle le regard du spectateur revient systématiquement, il est en quelque sorte la marque de référence du tableau et ne tolère aucune marge d’erreur.»
«Le cycle «transition» (2017) doit agir en catalyseur émotionnel et déclencher une sensation de profondeur, d’espace infini, de lumière, de repos et de silence. » – Hans Schnorf
Hans Schnorf : La ligne des virtualités
Transition, une expérience ascétique des lignes et plans – mais non des couleurs – accorde aux tableaux une profondeur cachée et une sorte de quiétude même si tout sentiment de l’absence n’est pas écarté.
Là où tout semblerait se dérober, une présence « moindre » demeure l’essentiel Cohabitent dans chaque toile le monde des phénomènes ; le cosmos des choses; le royaume des fictions et la ligne des virtualités. Existe le fantôme d’un univers qui hante en donnant au propos pictural son entière autonomie.
Le peintre est celui de l’anaphore. Son formalisme fait passer le monde à l’état d’architectonie en des structures où la simplicité n’a rien de primaire. Elle crée des tropismes à travers un nouveau type de distribution des données qu’elle instaure par effet de vide et aussi de plein. De subtils vertiges chromatiques sont dégagés de tout propos de décor. D’où cette perfection singulière : elle donne au monde une réalité foncière au moment où il semble disparaître pour mieux renaître de ses cendres. – Jean-Paul Gavard-Perret
Rosa Turetsky
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