ARTGENÈVE UN JEUNE SALON D’ART AMBITIEUX ET TRÈS PROMETTEUR

La première édition du Salon International d’Art s’est tenue du 25 au 29 avril 2012 à Palexpo - Genève. Cinq jours pour découvrir plus de 50 galeries, 250 artistes et déjà des dizaines d’acteurs internationaux du monde de l’art. Il ne s’agit pas là d’un ennième salon qui voudrait rivaliser avec des foires comme celles de la Fiac, Artbasel ou Armory Show. Artgenève est un salon créé pour mettre en avant une sélection de galeries de qualité, animées par des professionnels de l’art moderne et contemporain et visant un public passionné par l’art, et bien sûr international. Grâce au professionnalisme et à l’enthousiasme de Simon Lamunière, président, et de Thomas Hug, directeur, tous les ingrédients étaient réunis pour que cette première édition soit un succès. Une sélection rigoureuse des galeries, institutions et fondations (Auer Fondation for photography) était la première condition pour réussir ce pari. La présence de médias (Kunstbulletin, Frieze, Artpassions, … etc.), d’éditeurs et d’une école aussi réputée que la HEAD (Haute École d’Art et de Design) ne pouvaient que favoriser l’éclosion de ce salon d’art plein de promesses. On pouvait reconnaître, dans les allées de Palexpo, des collectionneurs connus et anonymes, suisses et étrangers de toutes générations, des artistes de toutes nationalités, des directeurs de musées, des marchands internationaux, de jeunes banquiers, des étudiants… un public éclectique pour qui l’art est synonyme d’énergie, de créativité et d’ouverture d’esprit. C’est bien ce public qui a participé au succès de la soirée du vernissage comme à celui du salon....

La première édition du Salon International d’Art s’est tenue du 25 au 29 avril 2012 à Palexpo – Genève. Cinq jours pour découvrir plus de 50 galeries, 250 artistes et déjà des dizaines d’acteurs internationaux du monde de l’art.

Il ne s’agit pas là d’un ennième salon qui voudrait rivaliser avec des foires comme celles de la Fiac, Artbasel ou Armory Show. Artgenève est un salon créé pour mettre en avant une sélection de galeries de qualité, animées par des professionnels de l’art moderne et contemporain et visant un public passionné par l’art, et bien sûr international.

Grâce au professionnalisme et à l’enthousiasme de Simon Lamunière, président, et de Thomas Hug, directeur, tous les ingrédients étaient réunis pour que cette première édition soit un succès. Une sélection rigoureuse des galeries, institutions et fondations (Auer Fondation for photography) était la première condition pour réussir ce pari. La présence de médias (Kunstbulletin, Frieze, Artpassions, … etc.), d’éditeurs et d’une école aussi réputée que la HEAD (Haute École d’Art et de Design) ne pouvaient que favoriser l’éclosion de ce salon d’art plein de promesses.

On pouvait reconnaître, dans les allées de Palexpo, des collectionneurs connus et anonymes, suisses et étrangers de toutes générations, des artistes de toutes nationalités, des directeurs de musées, des marchands internationaux, de jeunes banquiers, des étudiants… un public éclectique pour qui l’art est synonyme d’énergie, de créativité et d’ouverture d’esprit. C’est bien ce public qui a participé au succès de la soirée du vernissage comme à celui du salon. Le plaisir se lisait dans les yeux et les propos des visiteurs, reléguant l’aspect commercial au second plan.

Dans un espace architectural volontairement blanc, épuré et élégant, les galeries n’avaient plus qu’à orchestrer l’accrochage minutieux des œuvres qu’elles avaient choisi de montrer. Exercice de style difficile et plus ou moins réussi selon les marchands, chacun vibrant en fonction de ses goûts ou de ses ambitions commerciales. Le pari de la qualité a été gagné malgré la présence de quelques stands devant lesquels il était préférable de ne pas s’attarder.

Il faut avouer que bon nombre des stands ont joué le jeu et étaient vraiment à la hauteur des espoirs des organisateurs. Pour illustrer ce propos, voici quelques exemples volontairement choisis dans des styles très variés.

La galerie genevoise Skopia présentait sa sélection avec la rigueur et l’aisance affichées à Artbasel: les artistes différents dialoguaient à merveille. Artistes authentiques, dont l’œuvre se déploie dans la durée et qui ont leur place dans le paysage de l’art contemporain, en Suisse et au-delà.

Plus loin, Simon Studer et Roula Peyer ont reconstitué l’appartement d’un collectionneur éclectique mêlant avec élégance peintures, sculptures, céramiques et photographies, à la grande satisfaction de la clientèle et du public.

Dans une toute autre approche, on mentionnera le stand de Rosa Turetsky, une image en noir et blanc, un one woman show avec des œuvres en noir et blanc de Pierrette Bloch qui imposent le silence par leur densité mystérieuse. Pour finir, notons la majesté de la sculpture Acediddley de John Chamberlain glissée dans l’écrin blanc du stand de Gagosian et impériale dans ce froissé d’acier chromé mat et brillant.

Les quelques beaux partis pris des galeries de Jonathan Lahyani (Paysage de Paul Signac de 1928), de Catherine Duret (Boltanski, Raetz, Kosuth, Albers) et de Patrick Gutknecht (J.-M. Franck, J.-E. Ruhlmann, Diane Arbus) ont permis de revoir ces artistes incontournables du XXe siècle.

Saluons également la présence des maisons d’édition qui permettent aux jeunes collectionneurs ou simples acheteurs de s’offrir une œuvre d’art de qualité, éditée en tirage limité et à un prix relativement modeste pour un artiste déjà réputé. Ainsi chez l’éditeur lausannois Métraux, on pouvait acquérir des estampes sur papier d’Alain Huck (artiste suisse majeur présenté simultanément chez Skopia et au Mamco en 2011), de Jean-Luc Manz (artiste incontournable en Suisse) ou encore de Francis Baudevin ou Olivier Mosset dont le talent et la réputation dépassent largement les frontières de la Suisse (entre CHF 500 et CHF5’000, prix variant selon l’artiste, les dimensions et le tirage).

N’oublions pas la richesse du programme qui comprenait un prix pour les critiques d’art, un cycle de conférences, des performances, des expositions off et une rétrospective des créations artistiques illustrant le Prix du Quartier des Bains à Genève créé il y a sept ans déjà. C’est aussi grâce à l’existence d’un tel programme que ce salon pourra devenir une plate-forme à la fois artistique et commerciale.

Forte de son succès, la prochaine édition se tiendra du 31 janvier au 3 février 2013 afin de capter une clientèle internationale particulièrement présente à Genève et en Suisse à cette période.

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