Opening Opera Gallery

Place Longemalle vient d’ouvrir une galeriebien inattendue. Près de la rue du Rhône, les galeries d’art sont en effet moins que peu nombreuses: elles sont absentes. C’est l’une des particularités des «Opera Gallery» que de choisir,dans les villes qu’elles investissent – Genève est la onzième, aprèsParis, Singapour, New York, Miami, Hong Kong, Londres, Venise, Séoul, Monaco et Dubaï – des lieux de prestige, mais abritant peu de galeries d’art. Ce n’est pas la seule particularité des « Opera Gallery ». En effet, adossé à une structure financièresolide, le réseau de galeries possède en propre les œuvres qu’il propose à ses clients. Fait exceptionnel dans le milieu des galeristes qui travaillent plutôt avec des œuvres en dépôt. Comme cette situation implique la mobilisation permanente d’un capital très important, elle semble à première vue surprenante, mais ce qui s’affiche déjà, au bout de quinze ans, comme une success story du marché pourtant très concurrentiel de l’art, est fondé sur un modèle de fonctionnement solide, dont l’achat d’œuvres d’art constitue l’une des clés.Les pièces proposées à la vente sont achetées auprès de collectionneurs bien sûr, mais aussi et surtout sur le marché, par exemple lors de ventes aux enchères. Contrairement à ce qui se passe dans les ventes, qui ne peuvent compter que sur un laps de temps très court et doivent «ravaler» leurs invendus, les «Opera Gallery» ont beaucoup plus de temps pour trouver un collectionneur prêt à acheter les œuvres proposées. L’ensemble des pièces est en outre présenté sur Internet, et...

Place Longemalle vient d’ouvrir une galeriebien inattendue. Près de la rue du Rhône, les galeries d’art sont en effet moins que peu nombreuses: elles sont absentes. C’est l’une des particularités des «Opera Gallery» que de choisir,dans les villes qu’elles investissent – Genève est la onzième, aprèsParis, Singapour, New York, Miami, Hong Kong, Londres, Venise, Séoul, Monaco et Dubaï – des lieux de prestige, mais abritant peu de galeries d’art.

Ce n’est pas la seule particularité des « Opera Gallery ». En effet, adossé à une structure financièresolide, le réseau de galeries possède en propre les œuvres qu’il propose à ses clients. Fait exceptionnel dans le milieu des galeristes qui travaillent plutôt avec des œuvres en dépôt. Comme cette situation implique la mobilisation permanente d’un capital très important, elle semble à première vue surprenante, mais ce qui s’affiche déjà, au bout de quinze ans, comme une success story du marché pourtant très concurrentiel de l’art, est fondé sur un modèle de fonctionnement solide, dont l’achat d’œuvres d’art constitue l’une des clés.Les pièces proposées à la vente sont achetées auprès de collectionneurs bien sûr, mais aussi et surtout sur le marché, par exemple lors de ventes aux enchères. Contrairement à ce qui se passe dans les ventes, qui ne peuvent compter que sur un laps de temps très court et doivent «ravaler» leurs invendus, les «Opera Gallery» ont beaucoup plus de temps pour trouver un collectionneur prêt à acheter les œuvres proposées. L’ensemble des pièces est en outre présenté sur Internet, et souvent documenté, ce qui permet à tout acquéreur potentiel de prendre connaissance du vaste portefeuille artistique des «Opera Gallery», fût-ce à l’autre bout du monde. Et si l’acquéreur s’avère réellement intéressé, il est parfaitement possible de faire venir la pièce sur place !

Les «Opera Gallery» proposent un large éventail d’œuvres, des impressionnistes à l’art le plus actuel, soit environ 150 ans de production artistique. Cela correspond d’une part à l’ensemble des marchés les plus fréquentés, et permet d’autre part à la galerie d’adosser la valeur, par nature aléatoire, de l’art contemporain à celle, stabilisée, de l’art moderne, tandis que la large palette de grands noms et de signatures prestigieuses contribue à assurer une forte crédibilité à la galerie.Ainsi se dégage une politique audacieuse, fondée sur le constat – repéré de longue date par la critique, et exploité dans son travail artistique par l’un des artistes anglais les plus cotés, Damien Hirst, entre autres – que les marques structurent fortement le monde et le marché de l’art, comme elles le font sur d’autres marchés.Comme toutes les galeries du réseau, l’«Opera Gallery» de la place Longemalle présente, sur 200m2, un nombre impressionnant de tableaux dont l’accrochage change toutes les trois à quatre semaines, selon Jordan Lahmi, le jeune maître des lieux. Le visiteur pourra s’y confronter à l’art du monde entier, qui le surprendra parfois, car comme les cultures, les manières, les styles, les sujets et les goûts changent selon qu’une œuvre d’art provient de telle ou telle partie du monde.Enfin, les «Opera Gallery» soutiennent beaucoup de jeunes artistes, achetant toute leurproduction pour en faire la promotion auprès de leur clientèle. C’est ainsi qu’à Genève, les séduisants «Doggy» de Julien Marinetti côtoient une pièce de Damien Hirst, tandis que, dans un petit salon où semblent être rassemblées les plus belles œuvres, une magnifique composition abstraite de Serge Poliakoff voisine avec un Wahrol, représentant (ou plutôt représentant) l’artiste allemand Joseph Beuys avec son célèbre chapeau de feutre.

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