Chroniques de Paris-Tableau, salon de la peinture ancienne

Luca-Giordano
Tancrède Hertzog C’est désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de peinture ancienne. Comme chaque mois de novembre depuis trois ans, le salon Paris-Tableau pose ses valises pleines d’œuvres d’art dans l’élégant palais Brongniart, au cœur du IIe arrondissement de Paris. Comme chaque année, le Salon gagne en ampleur et le plaisir de découvrir des œuvres presque jamais vues est encore amplifié : en 2014, Paris-Tableau compte deux nouveaux exposants, de 24 l’an passé, les galeries sont 26 cette année. Et comme lors des précédentes éditions, Paris-Tableau propose une petite exposition et un colloque international en parallèle au salon, consacrés cette fois aux Caravagesques d’Utrecht, cette séduisante coterie de peintres hollandais qui furent les premiers en Europe du Nord à adopter la leçon du Caravage, en la couplant avec le sens de l’observation et la minutie propres à l’art hollandais. En seulement trois ans d’existence, le salon fait déjà partie des manifestations incontournables du marché de l’art. Grâce à lui, avec la biennale des antiquaires et le salon du Dessin (entres lesquels Paris-Tableau s’intercale), la ville Lumière se positionne comme la capitale du marché de l’art ancien. Luca Giordano, Picus et Circé (galerie Porcini) Par rapport aux machines de guerre que sont la BRAFA à Bruxelles en janvier et la TEFAF à Maastricht en mars, Paris-Tableau mise sur l’intimité, une présentation très raffinée et une sélection pointue. L’ambiance y est à mi-chemin entre celle d’un musée de collectionneur, ni trop grand ni...
Tancrède Hertzog
Tancrède Hertzog

C’est désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de peinture ancienne. Comme chaque mois de novembre depuis trois ans, le salon Paris-Tableau pose ses valises pleines d’œuvres d’art dans l’élégant palais Brongniart, au cœur du IIe arrondissement de Paris. Comme chaque année, le Salon gagne en ampleur et le plaisir de découvrir des œuvres presque jamais vues est encore amplifié : en 2014, Paris-Tableau compte deux nouveaux exposants, de 24 l’an passé, les galeries sont 26 cette année.

Et comme lors des précédentes éditions, Paris-Tableau propose une petite exposition et un colloque international en parallèle au salon, consacrés cette fois aux Caravagesques d’Utrecht, cette séduisante coterie de peintres hollandais qui furent les premiers en Europe du Nord à adopter la leçon du Caravage, en la couplant avec le sens de l’observation et la minutie propres à l’art hollandais.

En seulement trois ans d’existence, le salon fait déjà partie des manifestations incontournables du marché de l’art. Grâce à lui, avec la biennale des antiquaires et le salon du Dessin (entres lesquels Paris-Tableau s’intercale), la ville Lumière se positionne comme la capitale du marché de l’art ancien.

Luca Giordano, Picus et Circé (galerie Porcini)
Luca Giordano, Picus et Circé (galerie Porcini)

Par rapport aux machines de guerre que sont la BRAFA à Bruxelles en janvier et la TEFAF à Maastricht en mars, Paris-Tableau mise sur l’intimité, une présentation très raffinée et une sélection pointue. L’ambiance y est à mi-chemin entre celle d’un musée de collectionneur, ni trop grand ni trop petit, dans un beau monument avec une atmosphère feutrée, et celle d’une exposition de grand musée. Sans la poussière qui recouvre parfois le premier et sans la foule hétéroclite qui envahit souvent le second.

Du jour du vernissage, le mercredi 12 novembre jusqu’à la fermeture le dimanche 16, voici un compte-rendu partiel et partial du Salon, des plus belles œuvres dénichées par les galeries, des grands noms en passant par les tableaux insolites ou d’artistes méconnus, afin de dresser le portrait de ce musée éphémère qui court des primitifs flamands jusqu’aux peintres du XIXe siècle.

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