Coup de cœur, coup de griffe

Coup de cœur Mon coup de cœur va au pianiste turc, Fazil Say,vu et entendu au festival des Sommets Musicaux de Gstaad récemment. Grâce à des artistescomme lui, gai, souriant, chaleureux, ayant unvrai contact avec le public, saluant aimablementnon seulement après son spectacle mais presqueavant et également pendant, s’adressant au publicde manière agréable, la musique classique devientaccessible à tous.Un artiste qui chante en même temps qu’il joue,il n’y a rien de plus fort, un artiste qui est heureuxd’être là et qui le fait sentir aux spectateurs qui leressentent.De la même veine, nous avons les frères Capuçon. Renaud Capuçon, violoniste et Gauthier Capuçon violoncelliste. Ils sont jeunes, ils sont beaux et conquérants et extrêmement charismatiques. Ils sont ponctuels, n’annulent pas leurs concerts et sont respectueux du public. Ecouter les «Trios» de Schubert qui sont d’une tristesse et d’une mélancolie infinie joués par les frères Capuçon, devient un moment de grâce. Même si le son est triste, la manière de l’interpréter est si belle qu’on en ressort éblouit et ému, ému de larmes de bonheur.Ils ont l’intelligence comme Fazil Say d’exécuter des programmes pas trop longs et donc de toujours laisser les gens sur leur faim qui se disent «Ah mon dieu c’est déjà fini» plutôt que «Ras le bol, ras le bol», là est le secret du spectacle. Bravo à ces grands artistes. Coup de griffe Il concerne les jeux olympiques de Turin. J’ai depuis longtemps constaté que de grands évènements sportifs étaient à deux vitesses, je crois n’avoir jamais autant...

Coup de cœur

Mon coup de cœur va au pianiste turc, Fazil Say,vu et entendu au festival des Sommets Musicaux de Gstaad récemment. Grâce à des artistescomme lui, gai, souriant, chaleureux, ayant unvrai contact avec le public, saluant aimablementnon seulement après son spectacle mais presqueavant et également pendant, s’adressant au publicde manière agréable, la musique classique devientaccessible à tous.Un artiste qui chante en même temps qu’il joue,il n’y a rien de plus fort, un artiste qui est heureuxd’être là et qui le fait sentir aux spectateurs qui leressentent.De la même veine, nous avons les frères Capuçon. Renaud Capuçon, violoniste et Gauthier Capuçon violoncelliste. Ils sont jeunes, ils sont beaux et conquérants et extrêmement charismatiques. Ils sont ponctuels, n’annulent pas leurs concerts et sont respectueux du public. Ecouter les «Trios» de Schubert qui sont d’une tristesse et d’une mélancolie infinie joués par les frères Capuçon, devient un moment de grâce. Même si le son est triste, la manière de l’interpréter est si belle qu’on en ressort éblouit et ému, ému de larmes de bonheur.Ils ont l’intelligence comme Fazil Say d’exécuter des programmes pas trop longs et donc de toujours laisser les gens sur leur faim qui se disent «Ah mon dieu c’est déjà fini» plutôt que «Ras le bol, ras le bol», là est le secret du spectacle. Bravo à ces grands artistes.

Coup de griffe

Il concerne les jeux olympiques de Turin. J’ai depuis longtemps constaté que de grands évènements sportifs étaient à deux vitesses, je crois n’avoir jamais autant vu cette franche séparation qu’à Turin.Il y a ce qu’on appelle la «Sacro Sainte FamilleOlympique» puis il y a le «Vulgus pecum». C’estquelque chose qui est très significatif à tous leséchelons de l’évènement. Pour les premiers, aucunproblème, les places sont distribuées, offertes gratuitement pour toutes les épreuves. Premières loges,tapis rouge et hôtels de luxe en pension complètepour leur famille, leurs enfants, petits enfants, cousins, cousines que sais-je. Et d’ailleurs, c’est tout àfait honnête puis qu’à l’entrée on voit une entrée«Famille Olympique».Dans cette «Famille Olympique» il y a certainementdes gens qui méritent d’y être, les membres des fédérations de sports d’hiver et cela ne me gène pas bienau contraire. Ce qui me choque à l’inverse, ce sont les dirigeants de fédérations telles que le rugby, le tennis ou l’athlétisme qui viennent et restent le plus souvent 2, 3 jours voir toute la totalité des jeux en bénéficiant de tous les avantages gratuitement. A l’inverse, on trouve la deuxième catégorie que j’appellerai volontiers «La famille des damnés» composée de ceux qui font la substance même d’une épreuve, les athlètes !J’ai vu, des dirigeants êtres transportés dans des limousines jusqu’aux restaurants depuis le club «France» ou «Suisse», cela n’est pas propre à tel ou tel pays, et les athlètes faire la queue dehors sous la neige ou la pluie, attendant un hypothétique car qui la plupart du temps ne venait pas les chercher. Enfin, le village olympique qui est normalement le coeur de la cité était régulièrement déserté des athlètes au moment des repas tellement la nourriture était immangeable!Donc des jeux à deux vitesses! Le fossé entre ces deux catégories sociales ne fait que de s’accentuer d’événement en événement. Les journalistes que nous sommes sont les témoins parfois vraiment affligés, d’une situation qui va en empirant considérablement.

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