David Hockney, jeune artiste de 69 ans élégant et romantique, aux faux airs de Tintindont les toiles vous rappelleront sans doute le graphisme accompli baigné de couleurs vives d’un Hergé de votre enfance, nous envoûte vers un «lointain» tellement proche que l’on a qu’une envie, celle de plonger dans sa piscine.L’artiste à la carrière foisonnante tire sa substance de rencontres décisives ou d’inspirations fortes, Picasso, Andy Wahrol et encore Bacon. Cet artiste à l’esprit constamment en éveil a démontré sa grande maîtrise des matériaux. Peintures bien sûr mais également photographies, dessins, pastelles et gravures égrainent une précocité reconnue dès le début.Mais ne vous y trompez pas, ses compositions «apparemment» créées sans effort avec une spontanéité presque naïve s’adjugent, pour certaine «The Splash», en juin dernier à Londres à 4,28 millions d’euros.Il a choisi la Californie comme terre d’accueil pour sa lumière si particulière baignée de soleil, de mer et de cieux lumineux. Souriez car vous pouvez admirer, à la National Portrait Gallery de Londres jusqu’au 21 janvier 2007, une énième facette de son talent dans l’art du portrait. Avec cette manière bien à lui d’observer et de restituer le quotidien de la vie, vous découvrirez des travaux à la finesse artistique sans faille dégageant une densité tout à fait exceptionnelle et qui nous rappellent des mises en scènes stylisées à l’extrême.
