La Bibliothèque d’Apollodore

Pourquoi Eurysthée ordonna les douze travaux à Héraclès? Et, comment Thésée retrouva la sortie du labyrinthe de Dédale? Votre mémoire est quelque peu éparse de temps à autre quand on parle de mythologie grecque? Vous avez oublié un nom, un détail, un épisode? Désormais, vous ne serez plus assaillis par le doute. Vous trouverez les réponses à vos questions dans un petit ouvrage indispensable aux amateurs de mythologie. Il s’agit de la nouvelle traduction de La Bibliothèque d’Apollodore qui a paru aux éditions de l’Aire.La Bibliothèque d’Apollodore est probablement l’un des recueils de mythologie grecqueles plus riches du monde. Les informations qu’il offre au lecteur, intéressé à approfondir ses connaissances du vaste panorama mythologique transmis par la littérature, la musique et la culture, étaient jusqu’à aujourd’hui inaccessible à un vaste public. En effet, la dernière traduction française de ce texte ancien, datant de 1991, était destinée à un public de spécialistes et chercheurs en littérature grecque. Aujourd’hui, grâce au travail d’un groupe d’hellénistes passionnés par la redécouverte d’un texte et enthousiasmé par une plus large diffusion de cette source ancienne, La Bibliothèque est disponible dans une édition pratique et une version accessible à toute personne intéressée.Cette nouvelle traduction est débarrassée des noms propres excédentaires et des liens de généalogie superflus, qui encombraient le texte grec et se concentre véritablement sur la classification chronologique des nombreux épisodes de la mythologie. Ainsi les aventures d’Ulysse, de Prométhée et d’Œdipe, pour ne citer que quelques-uns des principaux personnages, sont retracées en conservant les...

Pourquoi Eurysthée ordonna les douze travaux à Héraclès? Et, comment Thésée retrouva la sortie du labyrinthe de Dédale? Votre mémoire est quelque peu éparse de temps à autre quand on parle de mythologie grecque? Vous avez oublié un nom, un détail, un épisode? Désormais, vous ne serez plus assaillis par le doute. Vous trouverez les réponses à vos questions dans un petit ouvrage indispensable aux amateurs de mythologie. Il s’agit de la nouvelle traduction de La Bibliothèque d’Apollodore qui a paru aux éditions de l’Aire.
La Bibliothèque d’Apollodore est probablement l’un des recueils de mythologie grecqueles plus riches du monde. Les informations qu’il offre au lecteur, intéressé à approfondir ses connaissances du vaste panorama mythologique transmis par la littérature, la musique et la culture, étaient jusqu’à aujourd’hui inaccessible à un vaste public. En effet, la dernière traduction française de ce texte ancien, datant de 1991, était destinée à un public de spécialistes et chercheurs en littérature grecque. Aujourd’hui, grâce au travail d’un groupe d’hellénistes passionnés par la redécouverte d’un texte et enthousiasmé par une plus large diffusion de cette source ancienne, La Bibliothèque est disponible dans une édition pratique et une version accessible à toute personne intéressée.Cette nouvelle traduction est débarrassée des noms propres excédentaires et des liens de généalogie superflus, qui encombraient le texte grec et se concentre véritablement sur la classification chronologique des nombreux épisodes de la mythologie. Ainsi les aventures d’Ulysse, de Prométhée et d’Œdipe, pour ne citer que quelques-uns des principaux personnages, sont retracées en conservant les anecdotes les plus cocasses. Le lecteur apprendra avec étonnement l’origine du nom de Œdipe qui signifie «pieds enflés».Derrière les noms illustres de la littérature classique il y en a d’autres qui sont restés dans l’ombre, c’est le cas d’Apollodore, auteur de La Bibliothèque, qui a travaillé pour sauver et classifier les mythes fondateurs de notre culture. Bien qu’il soit un parfait inconnu pour le grand public, et qu’il reste une énigme pour les spécialistes, son identité exacte étant encore controversée, les spécialistes lui ont attribué un nom de convention: Apollodore le Mythographe. Aujourd’hui, la question de la paternité du texte reste encore ouverte. Certains ont voulu croire à la main d’Apollodore d’Athènes, le Grammairien (IIème siècle av. J-C), mais cette hypothèse s’est déclarée par la suite inexacte puisque la période pendant laquelle il vécut ne coïncide pas avec le contexte historique de la création du texte.La plupart des chercheurs pensent que le mythographe qui produisit cette œuvre vécut entre le IIIème siècle av. J-C et le IIIème siècleap. J-C. L’hypothèse la plus certaine quant à la datation du texte démontre que cet ouvrage date certainement du Haut Empire romain (IIème siècle ap. J-C), période qui connu une importante floraison des rassemblements du savoir sur les légendes mythologiques des siècles précédents. Ce dynamisme et cet intérêt intellectuel pour la sauvegarde et le classement de l’histoire et des légendes grecques permet de croire que La Bibliothèque d’Apollodore serait née à ce moment.

A l’époque d’Apollodore, l’œuvre était adressée à un vaste public et voulait être un discours collectif puisé dans des sources variées. Ainsi Apollodore inscrivait ses sources dans la plus ancienne mémoire mythique collective: la littérature grecque. Il cite les deux grands poètes archaïques, Homère et Hésiode, et cite aussi Euripide et un grand nombre de pièces que nous n’avons plus. Il constitue à ce titre une merveilleuse synthèse du savoir mythologique de l’époque.En définitive, le manuscrit d’Apollodore regroupait et classait selon un ordre chronologique les principaux récits traditionnels sur la création du monde et des dieux allant d’Homère aux poètes tragiques et lyriques. Cette mythographie répondait donc à un besoin déjà présent à l’époque, la création d’un manuel de référence, d’un répertoire de sources littéraires déjà innombrables. Ainsi le texte est, dès son origine, clairement structuré en trois livres, qui retracent les différentes lignées généalogiques, allant de Deucalion jusqu’à Agénor et d’une dernière partie appelée Epitomé. Celle-ci est un abrégé de la partie de La Bibliothèque qui fut perdue et qui contenait le récit de Thésée, des héros de la guerre de Troie et d’Ulysse. En ce qui concerne cette partie perdue, les copistes du Moyen Age, furent découragés par l’ampleur du texte grec original et décidèrent de l’abréger et de n’en recopier qu’un résumé (une épitomé).Quant à la nouvelle traduction, elle conserve l’aspect du classement chronologique que voulait donner Apollodore aux nombreux récits qui s’enchevêtraient déjà dans la littérature. De plus, elle offre deux index réfléchis des personnages et des lieux qui rendent cette nouvelle édition très pratique pour le lecteur. Elle est le fruit du travail généreux d’une impressionnante association. En effet, trente-huit coauteurs et personnalités de notre paysage culturel et médiatique ont participé à cette traduction. Ils se sont réunis sous la direction de Paul Schubert, professeur de grec à l’Université de Genève pour offrir aux profanes la possibilité d’accéder à une source antique de mythologie grecque. Par l’association de leur savoir ils ont réussi un tour de force: transcrire avec simplicité et clarté un texte d’une immense complexité.

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