Les formes cachées d’Umberto Mariani à la Galerie T&L

In AP Web photo de l'exposition
L'exposition à la Galerie TL Paris
Le lacrime della Signora Jones, 1974, acrylique sur toile,, 220 x 135 cm La Galerie T&L présente jusqu’au 11 novembre à Paris une rétrospective consacrée à l’ensemble de la carrière d’Umberto Mariani, grand maître du Pop art et du minimalisme italiens. , sur les lettres et le drapé. Né à Milan en 1936, Umberto Mariani fait ses études d'arts plastiques à la prestigieuse Académie de Brera. Intéressé dès les débuts de sa carrière par l'univers de la mode et du textile, Mariani peint d'abord des tableaux stylisés dans des couleurs pop représentants des humanoïdes faits uniquement de bottes, gants ou coussins articulés à des objets design. Avec une ligne précise et un sens inné du dégradé, ce sont des effigies élégantes au goût post-surréaliste, qui peuvent faire penser à l’art d’un Allen Jones à la même époque. Dans ces peintures, Mariani s'intéresse notamment au travail pictural du rendu des matières textiles, de leur modelé et de leurs reflets, ce qui annonce sa phase suivante. À partir de 1974, il se consacre au rendu des plis des drapés en créant des trompe-l’oeil minimalistes d'où émergent des lettres : c'est la série de l'Alphabet aphone. En 1990, changeant de technique, il passe au relief en mettant au point des œuvres en plomb sablé puis peint qui imitent des tissus plissés. La forma celata, 2017, acrylique vinylique et sable sur feuille de plomb, 42 x 33 cm Elles explorent les interactions entre lumière et ombre et l'occupation de l'espace, dans une esthétique minimale...
Oeuvre d'art
Le lacrime della Signora Jones, 1974, acrylique sur toile,, 220 x 135 cm

La Galerie T&L présente jusqu’au 11 novembre à Paris une rétrospective consacrée à l’ensemble de la carrière d’Umberto Mariani, grand maître du Pop art et du minimalisme italiens. , sur les lettres et le drapé. Né à Milan en 1936, Umberto Mariani fait ses études d’arts plastiques à la prestigieuse Académie de Brera. Intéressé dès les débuts de sa carrière par l’univers de la mode et du textile, Mariani peint d’abord des tableaux stylisés dans des couleurs pop représentants des humanoïdes faits uniquement de bottes, gants ou coussins articulés à des objets design. Avec une ligne précise et un sens inné du dégradé, ce sont des effigies élégantes au goût post-surréaliste, qui peuvent faire penser à l’art d’un Allen Jones à la même époque. Dans ces peintures, Mariani s’intéresse notamment au travail pictural du rendu des matières textiles, de leur modelé et de leurs reflets, ce qui annonce sa phase suivante. À partir de 1974, il se consacre au rendu des plis des drapés en créant des trompe-l’oeil minimalistes d’où émergent des lettres : c’est la série de l’Alphabet aphone. En 1990, changeant de technique, il passe au relief en mettant au point des œuvres en plomb sablé puis peint qui imitent des tissus plissés.

La forma celata, 2017, acrylique vinylique et sable sur feuille de plomb, 42 x 33 cm

Elles explorent les interactions entre lumière et ombre et l’occupation de l’espace, dans une esthétique minimale et élégante, selon le principe du monochrome, plaçant Mariani dans la suite de Manzoni et Fontana.En 1972, Mariani participe aux côtés de Joseph Beuys à la célèbre Documenta 5 organisée par Harald Szeemann à Cassel. En 1974, il est exposé au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, aux côtés de trois autres peintres de la scène milanaise (Spadari, Baratella et De Filippi). Son travail est à nouveau exposé aux côtés de ces artistes – et bien d’autres – lors de l’exposition Mythologies quotidiennes 2, organisée par Gérald Gassiot-Talabot en 1977 dans le même musée. Au fil des années, le travail d’Umberto Mariani a été exposé dans de nombreuses institutions comme le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Musée d ́Art Contemporain de Montréal, ou encore la Galleria Nazionale d’Arte Moderna à Rome. En 2011, une rétrospective en cinquante oeuvres baptisée Le vesti di Saturno est organisée au Palais Medici Riccardi à Florence. En 2013, une grande rétrospective de son oeuvre est organisée par les musées de Reggio d’Émilie. Son travail a récemment bénéficié d’une autre rétrospective à la Fondation Mudima à Milan (fin 2016) et d’une exposition au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2019. En 2016, Mariani est invité à présenter ses oeuvres aux côtés des créations du styliste italien Roberto Capucci à la Fondation Capucci de Florence. Toujours actif, Mariani crée une installation dans l’église des Carmini à Venise dans le cadre de la Biennale d’art de 2022. Il avait déjà participé à la Biennale de Venise en 2007, où à l’occasion de la 52e édition, il avait été invité par Lucrezia De Domizio à participer à l’évènement Joseph Beuys – Difesa della Natura.

Il monumento inutile, 1969, acrylique sur toile, 116 x 81 cm

L’exposition à la Galerie T&L, qui donne lieu à la parution d’un catalogue, est la première rétrospective consacrée à l’artiste à Paris, qui y avait déjà exposé à plusieurs reprises, notamment à Opera Gallery.« Umberto Mariani – Pop, mode et formes cachées »Exposition jusqu’au 11 novembre 2023Galerie T&L 61 rue de la Verrerie75004 Parismardi/samedi 14h-19hwww.tl-galerie.com

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