Mario Botta

Avec Mario Botta, l’architecture a retrouvé son corps dans toute sa plénitude. Habité de lumière, le volume nous a été restitué. Compact, tendu, solide, flexible à l’extérieur, doux à l’intérieur. Authentique, comme son auteur, dont le renom international n’a pas égratigné la sensibilité. Son langage est expressif, subtilement symbolique. Lui reste fidèle aux émotions simples, essentielles, archaïques, faites d’évidences nues et de sensations intenses. C’est là que son architecture solidement ancrée dans la terre rejoint l’éternel, le sacré. Rencontre.Art passions:Quelle a été la première émotion esthétique de votre vie?Mario Botta :Je n’y ai jamais pensé, je le découvre maintenant avec votre question. Lorsque j’étais enfant, j’allais à l’église de mon village, près de Mendrisio, avec ma mère et j’aimais le rythme des prières collectives, je rêvais en regardant les anges sur la voûte. Je viens d’un monde simple et campagnard, cette coupole peinte était le seul élément de grandeur dans mon environnement. La première échappée. Puis, il y eut ces petites brochures sur les artistes qui se vendaient au kiosque et que les enfants s’échangeaient à l’école. Dans mon enfance, mes influences déterminantes n’ont pas été des personnes, mais cette série d’ouvrages que l’on ne trouve plus aujourd’hui.L’engagement pour le dessin est venu plus tard. Lorsque à 15 ans, je suis entré en 1958 comme apprenti dessinateur dans le bureau de Tita Carloni à Lugano, un des protagonistes les plus sensibles de la nouvelle génération d’architectes tessinois, j’ai senti qu’un métier peut être vécu comme une passion. Il y eut...

Avec Mario Botta, l’architecture a retrouvé son corps dans toute sa plénitude. Habité de lumière, le volume nous a été restitué. Compact, tendu, solide, flexible à l’extérieur, doux à l’intérieur. Authentique, comme son auteur, dont le renom international n’a pas égratigné la sensibilité. Son langage est expressif, subtilement symbolique. Lui reste fidèle aux émotions simples, essentielles, archaïques, faites d’évidences nues et de sensations intenses. C’est là que son architecture solidement ancrée dans la terre rejoint l’éternel, le sacré. Rencontre.
Art passions:Quelle a été la première émotion esthétique de votre vie?Mario Botta :Je n’y ai jamais pensé, je le découvre maintenant avec votre question. Lorsque j’étais enfant, j’allais à l’église de mon village, près de Mendrisio, avec ma mère et j’aimais le rythme des prières collectives, je rêvais en regardant les anges sur la voûte. Je viens d’un monde simple et campagnard, cette coupole peinte était le seul élément de grandeur dans mon environnement. La première échappée. Puis, il y eut ces petites brochures sur les artistes qui se vendaient au kiosque et que les enfants s’échangeaient à l’école. Dans mon enfance, mes influences déterminantes n’ont pas été des personnes, mais cette série d’ouvrages que l’on ne trouve plus aujourd’hui.L’engagement pour le dessin est venu plus tard. Lorsque à 15 ans, je suis entré en 1958 comme apprenti dessinateur dans le bureau de Tita Carloni à Lugano, un des protagonistes les plus sensibles de la nouvelle génération d’architectes tessinois, j’ai senti qu’un métier peut être vécu comme une passion. Il y eut en moiun désir, une demande impérieuse de dessiner. Ce même type de demande que peut ressentir un auteur pour écrire un poème qui fait rêver. Je dis toujours à mes étudiants: «Il s’agit d’abord de rencontrer l’amour et seulement après de raisonner.»Votre définition de l’art?C’est un besoin d’esprit qui traverse l’homme et c’est dans l’art que l’esprit trouve sa forme. Cette dimension ne nous est pas donnée dans toute oeuvre d’artiste évidemment. Quand je parle de l’art, je pense aux formes qui ne sont pas dictées par le rationnel, qui ne livrent pas un message limité à la quotidienneté, mais vont au-delà de la pensée. Elles dépassent les raisons qui poussent à créer et expriment la profondeur de l’âme. La femme de Giacometti, c’est la Femme, la Mère aux fondements de l’universel, la femme d’Henri Moore, c’est la Terre génératrice. De même, le signe «primitif» de Paul Klee nous ramène à notre enfant intérieur, le signe de Picasso, c’est l’Eros de l’être humain. L’art est le besoin d’expression primordial de l’être humain.

Quelle a été l’influence de Venise dans votre travail?Tout en gardant mes liens avec Tita Carloni, j’ai repris mes études en 1961, passant trois années au Lycée artistique de Milan. Mais c’est définitivement Venise, où j’ai fréquenté l’Institut Universitaire d’Architecture entre 1964 et 1969, qui a marqué un grand carrefour dans ma vie. C’est là que Carlo Scarpa a dirigé mon travail de thèse, c’est la ville de ma rencontre avec l’architecte américain Louis Kahn, venu présenter son projet pour le Palais des Congrès. Deux mondes poétiques qui pour moi se complètent, deux personnalités très différentes – liées toutefois par les mêmes tensions intellectuelles et le même engagement dans leur métier -, qui m’ont infiniment nourri. C’est aussi à Venise que j’ai eu l’occasion de travailler pour Le Corbusier, qui dessinait ce qui fut son dernier projet, le nouvel hôpital de la ville.Venise, indéniablement, a surtout été la clé de voûte de ma rencontre avec la mémoire. A chaque fois que j’y retourne, j’y découvre toujours quelque chose, cet espace du déjà vécu. Elle représente la richesse de la ville européenne par opposition à la ville américaine. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à l’exigence de réactualiser nos villes historiques. Même celles du XIXe siècle, conçues pour leur époque, doivent devenir capables de répondre à nos autres besoins. Et l’enjeu est d’autant plus magnifique que le modèle archaïque, le «primatus», révèle son actualité, car nous savons ne pas pouvoir vivre uniquement de technologies. Venise est une ville très moderne. Elle fut notamment la première à organiser les circulations, à séparer le transport marchand sur la lagune et les espaces piétonniers à travers les ponts et les calles.Auparavant, je travaillais sur un territoire physique, dans le rapport nature et culture. Aujourd’hui, en faisant le pari de témoigner en termes positifs de mon époque, j’œuvre de plus en plus sur le territoire de la mémoire. Avec les années, je prends conscience de jour en jour que mon temps de témoignage est réduit et que ma vie est une parabole.

Carlo Scarpa, Louis Kahn, Le Corbusier sont autant de rencontres importantes, autant d’architectes qui ont compté pour vous. Quelle oeuvre d’art symbolise le mieux leur pensée et leurs réalisations?«Le passé doit être vécu comme un ami», affirmait Louis Kahn. L’architecte qui avait compris les limites de la technologie, qui savait que rien n’est jamais seulement mécaniste ou tactique, avait une conscience critique du XXe siècle. Le privilège qu’il a accordé à la lumière impliquait un acte de foi dans les qualités plus solides de l’architecture et exprimait la volonté qui motive le projet à se confronter, en renouvelant l’usage, aux origines de la construction, aux racines de la pensée. «L’école, disaitil, c’est deux hommes qui se parlent sous un arbre». Une oeuvre d’art primitif, une sculpture maya m’apparaissent comme son symbole.Concepteur notamment du Musée Castelvecchio à Vérone, Carlo Scarpa qui eut cette capacité de donner de l’expression aux matériaux les plus simples, en privilégiant la géométrie et la clarté, pourrait être représenté par une colonne antique. On associe bien sûr la peinture cubiste, la sienne ou celle de Fernand Léger à Le Corbusier, l’architecte pour lequel tout événement social, politique, économique a été prétexte à créer de l’architecture.

Quelles sont les époques, les styles avec lesquels vous vous sentez en affinité?J’ai deux dettes majeures. L’une envers l’art populaire, l’architecture vernaculaire, ces maisons primitives en pierres et en bois, typiques des vallées tessinoises. Ce sont des oeuvres simples, raffinées par une culture vieille de milliers d’années. Je reste, par ailleurs, fasciné par l’art roman. De la pureté de ses formes primaires qui compose son langage synthétique est née la première approche de la globalisation. C’est un art capable d’interpréter toutes les situations et de parler à toutes les cultures.Vous qui allez jusqu’à utiliser les qualités de la lumière comme un matériau constructif au sens propre, comme une composante tactile pour l’oeil, quel rapport entretenez-vous avec les objets?Je les apprécie effectivement dans leur dialogue avec la lumière.Les jeux des ombres et de la lumière produisentdes mouvements, des mutations de la figure dans l’espace, rendent les détails plus palpables. A ces réactions spatiales et vibratoires de la matière s’associe l a d i m e n s i o n temporelle portée par la lumière, le flux des heures, du jour, de la nuitet des saisons. Dans ce jeu toujours très complexe entre les espaces, les géométries et la lumière, ma priorité va vers ce qui est à la fois le plus complexe et le plus simple.Je ne suis pas un collectionneur, je réunis des oeuvres d’artistes que j’ai rencontrés. Ce sont des affections, c’est ma mémoire. Dans le bureau où nous sommes, ici, sur le tableau noir, Niki de Saint-Phalle a tracé son profil à la craie au milieu des esquisses. Nos esquisses changent, mais son profil reste ineffaçable.Je suis ainsi un gourmet d’émotions construites! Une oeuvre d’Enzo Cucchi réveille mon souvenir de cet artiste qui dessinait, isolé de tout, dans la montagne tessinoise. Ce côté primitif qu’il avait de s’approprier sa peinture me touche profondément. J’éprouve aussi une émotion rare devant une sculpture de Fausto Melotti, (voir la Galerie d’Art passions page 90) cet artiste imprégné du futurisme italien, mais qui n’a pas rompu le fil entre présent et passé. Dans ce protagoniste de l’arte povera, dans ces oeuvres presque immatérielles, j’aime la rigueur des géométries d’une grande poésie. Mon seul regret est de ne pas avoir rencontré Pablo Picasso. Une femme m’a dit un jour: «D’avoir vu ses yeux bleus a transformé ma vie».Vous n’avez pas rencontré Pablo Picasso, mais il a changé votre vie…Picasso est le génie du XXe siècle. Il signe le passage du XIXe au XXIe siècle. Dans mon architecture, il y a un avant et un après Picasso. Un avant – les années soixante, lorsque j’avais une vingtaine d’années – et un après, chaque jour plus présent dans ma conscience. Picasso a influé sur ma sensibilité esthétique, ma façon d’aborder les questions originelles de l’être, de la terre, du ciel, du fini en rapport avec l’infini. Le cri de Guernica possède une charge éthique plus forte que la charge esthétique. L’enseignement de Picasso s’exprime dans mon travail par l’importance donnée aux valeurs essentielles jusque dans les détails.

Si vous ne deviez retenir que trois de vos réalisations, quelles seraient-elles?Construite en pierre, la petite église de montagne à Mogno, dans la Valle Maggia au Tessin, représente la force de l’éphémère. Après l’avalanche qui avait emporté la vieille église du XVIe siècle, elle est née d’une réflexion sur le rapport entre la construction, comme expression de la fatigue quotidienne de l’homme et de son ancrage dans le territoire, et la forceincommensurable de la nature. Cette architecture du Moyen-Age moderne compose une dualité subtile entre l’épais volume de pierre solidement enraciné dans la terre et la légèreté du verre qui défie la montagne. Le plan intérieur rectangulaire s’inscrit dans une ellipse extérieure qui, en correspondance avec le toit incliné, devient progressivement un cercle. Cette transformation relie l’inquiétude de la dimension humaine à la forme parfaite du ciel.

Bâtie elle aussi au Tessin, la chapelle du Monte Tamaro exprime ma quête constante, même à travers des interventions minimes, de confronter l’architecture au paysage, de réinventer le rapport au territoire pour le marquer, le qualifier. L’ouvrage, comme un viaduc idéal, se détache de la montagne et, suivant le terrain, délimite un paysage horizontal qui se projette vers le belvédère sur la vallée. Le trajet construit se configure en chapelle dans sa partie basse. Plus qu’un nouvel objet, la chapelle se présente comme une interprétation du paysage existant où formes plastiques, entailles transversales et configurations géométriques se modèlent «en négatif». La lumière zénithale intense inonde la petite abside, soulignant le signe de la prière exprimé par les deux mains jointes dessinées par Enzo Cucchi sur les murs. Le périmètre intérieur comporte vingt-deux ouvertures qui donnent sur l’extraordinaire paysage. Complémentaire à ces deux ouvrages qui expriment mon attitude architecturale, le Musée d’Art Moderne de San Francisco se veut signe d’archaïsme dans le paysage artificiel d’une «down town» moderne. Le contexte a suggéré cette image particulièrement forte qui évite toutefois la confrontation directe avec les hauts édifices voisins. L’intérieur qui privilégie la lumière naturelle offre une image harmonieuse, unitaire, tandis que paradoxalement, la surface extérieure, comme une croûte qui nierait son vrai visage, intrigue le visiteur et suscite son désir d’entrer.
Où va l’art aujourd’hui?De la forme physique à l’expression virtuelle, le territoire poétique du créateur est complexe. Ce qui ne veut pas dire que l’art qui s’en dégage soit forcément proportionnel à cette complexité. Certaines complexités ne nous disent rien. Le problème est d’y trouver ce qui correspond à chacun de nous.Je dirais que la force de cet art de la globalisation, son universalité en d’autres termes, est équivalente à la conscience locale que l’on peut en avoir. Chacun, selon son vécu et sa culture, se construit ses filtres de lecture, voire ses anti-corps. Quand l’homme a commencé à s’élancer à la conquête de la lune, je me souviens de la réaction de ma grand-mère. Femme dela campagne, elle a vécu l’événement au travers de son expérience de la terre, avec une intensité de nature très différente de la mienne.Qu’il s’agisse de publicité ou d’œuvres des plus sophistiquées, je regarde l’art contemporain avec curiosité, j’y capte aussi des phénomènes un peu suicidaires, qui marquent simultanément la fin d’une société et anticipent celle à venir. Mais personnellement, je suis «physique» dans mon attraction artistique. A mes yeux, l’art conceptuel est loin d’être terminé, il n’a pas épuisé sa capacité de sublimer la pensée.S’il est difficile de prévoir comment l’art va évoluer, il est du moins certain que tant qu’il y aura des hommes, il y aura des possibilités de s’exprimer.

Vous venez de terminer la restauration et la restructuration de la Scala de Milan, quel est votre rapport à la scène, à la musique?Au prix des polémiques suscitées par mon intervention, j’ai compris à quel point le théâtre est le lieu de l’imaginaire collectif, même pour ceux qui n’y sont jamais entrés. Malgré la télévision, la valeur symbolique du théâtre reste intacte, sa valeur urbaine, civile, est extraordinaire. Le théâtre est daté, la Scala est le théâtre de Toscanini, elle participe à la mémoire de la ville. Un théâtre a la force des institutions, la gare, le marché, l’église.Personnellement, j’y ai retrouvé une émotion perdue. Celle de ma grand-mère me racontant comment, jeune fille, elle rejoignait Milan en calèche pour aller servir thés et cafés à la Scala lors des soirées de représentations. Elle rentrait à 4 heures du matin. En y travaillant moi-même, c’est ce que j’ai vécu, 50 ans plus tard. Puis il y a eu l’inauguration, plusieurs milliers de personnes, et cela résume bien ce que j’aime prioritairement dans un théâtre: cette pulsation collective, cette intensité partagée.Si vous n’aviez pu être architecte ?Je serais photographe.

En quelques mots
Qu’est-ce qui vous émeut……dans un objet?La beauté.…dans un tableau?L’intensité.…dans une sculpture?La capacité de générer un espace.…dans un livre?Le message.…dans une musique?L’harmonie.Si vous deviez choisir une œuvre……dans la peinture?Picasso de la période bleu.…dans la sculpture?«Une Femme de Venise» de Alberto Giacometti.…dans la musique?Mozart…dans l’architecture?«La Maison à Capri» de Adalberto Libera.…dans la littérature?Friedrich Dürrenmatt «La visite de la vieille dame.»

Parcours…
1er avril 1943Naissance à Mendrisio, au Tessin.1958Apprentissage chez les architectes Tita Carloni et Luigi Camenisch.1961 – 1964Lycée Artistique de Milan.1964 – 1969Institut Universitaire d’Architecture de Venise, où il obtient son diplôme sous la direction de Carlo Scarpa et Giuseppe Mazzariol. Durant cette période, il rencontre Le Corbusier et Louis Kahn et travaille avec eux.1970Début de sa propre activité professionnelle à Lugano, caractérisée par un important nombre de réalisations. En particulier: maisons unifamiliales au Tessin dès 1965, Ecole secondaire de Morbio Inferiore (1972-77), Bibliothèque du Couvent des capucins, Lugano (1976-79), Banque d’Etat de Fribourg (1977-81), Maison de la Culture André Malraux, Chambéry, France (1982- 87), la Maison du Livre,2000 – 2002Prix Gubbio 2000 pour l’aménagement de Piazzale delle Pace, Gubbio, Italie. Prix Le Prince et l’Architecte, nouvelles idées pour repenser la ville, Europolis 2002, pour le projet de Piazzale della Pace.2004Annual Seoul Architectural Award pour la Tour Kyobo à Séoul, Corée du Sud.2005Le studio de Mario Botta, qui reste limité à une vingtaine de collaborateurs, compte une quarantaine de projets en cours, dont: le Musée d’art, Université Tsinghua à Beijing, Chine, la requalification de l’ancien port de Trieste, Italie, Maison des fidèles de Padre Pio, Pietracilna, Italie, Centre culturel à Leuk, Suisse, Centre wellness de l’hôtel Tschuggen, Arosa, Suisse.*A signaler la parution de «Restauro e ristrutturazione del Teatro alla Scala» aux éditions d’art Albert Skira, mai 2005.de l’Image et du Son, Villeurbanne, France (1988), Cathédrale d’Evry, France (1988-95), Musée Jean Tinguely, Bâle (1993-96), Synagogue Cymbalista et centre culturel juif, Tel Aviv, Israël (1998), Centre Friedrich Dürrenmatt, Neuchâtel (1992/97-2000), Musée d’Art moderne et contemporain de Trento à Rovereto, Italie (1988-02), Musée Samsung, Séoul, Corée du Sud (95/97- 2002), Edifice TCS Tata, New Dehli et Hyderabad, Inde (1996-03), Fondation Martin Bodmer, ColognyGenève (1997-03). Caves du domaine viticole Petra, Suvereto, Toscane, Italie (1999-03), Eglise Jean XXIII à Seriate et Bibliothèque à Bergame, Italie (2001-04), restauration et restructuration du Théâtre de la Scala, Milan, Italie (2002-04)*.1976Professeur invité à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, puis Professeur titulaire dès 1983.1982 -1987Membre de la Commission Fédérale suisse des BeauxArts.1987Membre honoraire de nombreuses académies d’architectures dans le monde, il est Professeur invité à la Yale School of Architecture à New Haven, Etats-Unis.1995 – 1997Parmi ses nombreux prix, il reçoit le Merit Award for Excellence in DesignAIA, Californie, pour le San Francisco Museum of Moderne Art, en association avec Hellmuth, Obata & Kassabaum Inc. En 1997, il reçoit pour ce même ouvrage le Marble Architectural Award America, à Carrare en Italie.1996Professeur titulaire de la nouvelle Académie d’architecture de Mendrisio dont il est le fondateur et Directeur de l’Académie en 2002-2003.1999Marble Architectural Award Europe, Carrare, Italie, pour l’Eglise San Giovanni Battista à Mogno, au Tessin. Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur, Paris.

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