MINKOFF – OLESEN Atlas des Météorites de l’Amour

«C’est uniquement parce qu’une météorite est vue sous deux angles différents qu’elle prend du relief.»«L’éphémère est le perpetuum mobile de l’amour.» «Une météorite ne tombe qu’en Utopie.»«Le lit est un non-lieu dont la photographie cerne précisément les limites.» Gérald Minkoff Muriel Olesen et Gérald Minkoff, qui vivent ensemble depuis quaranteans, sont des artistes multimédia. Ils furent les premiers en Suisse à faire de l’art vidéo en 1970 et ne cessèrent pas depuis lors d’explorer tout ce qui les entoure et qui leur renvoie une image d’eux-mêmes, de leur corps et de leur couple.Ce travail photographique des «météorites de l’amour», entrepris depuis de nombreuses années, est comme l’aboutissement d’une entreprise pourtant toujours recommencée, comme un «work in progress», une œuvre de Sisyphe, puisque chacun des instants saisis est éphémère.D’un Atlas en devenir, ces météorites (parmi les dernières) ponctuent tout autour de la planète le territoire des veilles et des sommeils des deux artistes, concentrant tout ce que les jours, les nuits et les corps peuvent charrier dans leurs cours de débris bousculés par le flux et le reflux,jusqu’à créer une sphère qu’ils savent ne pouvoir être parfaite. Cette perfection d’ailleurs ne les rendrait pas heureux.Ils ont exposé leurs travaux dans des musées et des institutions des cinq continents, ce qui les amena à recevoir, ici et là, autant de nouvelles météorites.Ils les photographient au matin, quand elles sont encore chargées d’effluves, d’images et de sons, comme un écran de cinéma roulé en boule à la fin d’un film.Ce qu’on peut vérifier...

«C’est uniquement parce qu’une météorite est vue sous deux angles différents qu’elle prend du relief.»«L’éphémère est le perpetuum mobile de l’amour.» «Une météorite ne tombe qu’en Utopie.»«Le lit est un non-lieu dont la photographie cerne précisément les limites.» Gérald Minkoff

Muriel Olesen et Gérald Minkoff, qui vivent ensemble depuis quaranteans, sont des artistes multimédia. Ils furent les premiers en Suisse à faire de l’art vidéo en 1970 et ne cessèrent pas depuis lors d’explorer tout ce qui les entoure et qui leur renvoie une image d’eux-mêmes, de leur corps et de leur couple.Ce travail photographique des «météorites de l’amour», entrepris depuis de nombreuses années, est comme l’aboutissement d’une entreprise pourtant toujours recommencée, comme un «work in progress», une œuvre de Sisyphe, puisque chacun des instants saisis est éphémère.D’un Atlas en devenir, ces météorites (parmi les dernières) ponctuent tout autour de la planète le territoire des veilles et des sommeils des deux artistes, concentrant tout ce que les jours, les nuits et les corps peuvent charrier dans leurs cours de débris bousculés par le flux et le reflux,jusqu’à créer une sphère qu’ils savent ne pouvoir être parfaite. Cette perfection d’ailleurs ne les rendrait pas heureux.Ils ont exposé leurs travaux dans des musées et des institutions des cinq continents, ce qui les amena à recevoir, ici et là, autant de nouvelles météorites.Ils les photographient au matin, quand elles sont encore chargées d’effluves, d’images et de sons, comme un écran de cinéma roulé en boule à la fin d’un film.Ce qu’on peut vérifier dans un film tourné par Xavier Ruiz, que la Télévision suisse leur a consacré en 2004, régulièrement diffusé sur les écrans, et qui accompagne leurs travaux dans l’exposition itinérante « Photosuisse » (cette exposition sera présentée à Poznan cet été). Par ailleurs une série de ces photos sera montrée en juillet et août à la Gallery Yujiro de Londres, ainsi qu’à la Galerie du Forum Meyrin, près de Genève, en septembre etoctobre prochains.

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