Oliviero Toscani : photographie et provocation

In AP Web
Oliviero Toscani, Campagne pour United Colors of Benetton, 1991, © Oliviero Toscani
Oliviero Toscani, Campagne pour United Colors of Benetton, 1996, © Oliviero Toscan Le musée du Design de Zurich propose une rétrospective du travail retraçant la carrière de ce photographe italien de quatre-vingt-deux ans. Il s’est formé, dans les années soixante, à l’École des arts appliqués de Zurich puis s’est immergé dans la photographie de rue à New York. Il a ensuite rejoint la légendaire Factory d’Andy Warhol. La provocation est sa marque de fabrique mais aussi la maîtrise virtuose des symboles. Cette exposition montre aussi un autre Toscani : celui d’avant Benetton avec des archives exposées pour la première fois et permet de discuter des conventions sociales et des sujets d’actualité tels que le genre, l’éthique , l’esthétisme et la migration. Oliviero Toscani, Campagne pour United Colors of Benetton, 1991, © Oliviero Toscani Ses clichés répondent et interrogent le monde d’aujourd’hui. Il s’agit souvent de photomontages et de confrontations photographiques qui donnaient déjà un avant-goût du jeu de la provocation qu’il allait exploiter plus tard … Pendant sa période new-yorkaise, il réalise de nombreux clichés de scènes nocturnes . On y découvre son intérêt pour la diversité et la sexualité vécue librement. Oliviero Toscani, Avion de la Swissair à Kloten, 1963, © Oliviero Toscani Les photographies ensuite réalisées pour des campagnes publicitaires montrent que la communication pouvait faire mieux que de simplement vendre « un objet » mais porter aussi un sujet au cœur de la société. Une carrière souvent bâtie sur le scandale avec des campagnes chocs, la volonté...
Oliviero Toscani, Campagne pour United Colors of Benetton, 1996, © Oliviero Toscan

Le musée du Design de Zurich propose une rétrospective du travail retraçant la carrière de ce photographe italien de quatre-vingt-deux ans. Il s’est formé, dans les années soixante, à l’École des arts appliqués de Zurich puis s’est immergé dans la photographie de rue à New York. Il a ensuite rejoint la légendaire Factory d’Andy Warhol.

La provocation est sa marque de fabrique mais aussi la maîtrise virtuose des symboles.

Cette exposition montre aussi un autre Toscani : celui d’avant Benetton avec des archives exposées pour la première fois et permet de discuter des conventions sociales et des sujets d’actualité tels que le genre, l’éthique , l’esthétisme et la migration.

Oliviero Toscani, Campagne pour United Colors of Benetton, 1991, © Oliviero Toscani

Ses clichés répondent et interrogent le monde d’aujourd’hui. Il s’agit souvent de photomontages et de confrontations photographiques qui donnaient déjà un avant-goût du jeu de la provocation qu’il allait exploiter plus tard … Pendant sa période new-yorkaise, il réalise de nombreux clichés de scènes nocturnes . On y découvre son intérêt pour la diversité et la sexualité vécue librement.

Oliviero Toscani, Avion de la Swissair à Kloten, 1963, © Oliviero Toscani

Les photographies ensuite réalisées pour des campagnes publicitaires montrent que la communication pouvait faire mieux que de simplement vendre « un objet » mais porter aussi un sujet au cœur de la société.

Une carrière souvent bâtie sur le scandale avec des campagnes chocs, la volonté d’attirer l’attention avec une nouvelle rhétorique visuelle.

Oliviero Toscani, WHITE, BLACK, YELLOW (coeurs), Campagne pour United Colors of Benetton, 1996, © Oliviero Toscani

C’est la  prise de conscience d’une autre réalité , une manière d’aborder des questions sociales et politiques dans l’espace public.

Images chocs, slogans choquants…

« Oliviero Toscani : photographie et provocation », Museum für Gestaltung, Zurich jusqu’au 15 septembre 2024.

Artpassions Articles

E-Shop

Nos Blogs

Instagram Feed