JEAN-MICHEL OTHONIEL

Jean-Michel Othoniel qu’ils ont eu deux enfants uniques… © Photo Valentin Hennequin pour Christian Dior parfums
Jean-Michel Othoniel qu’ils ont eu deux enfants uniques… © Photo Valentin Hennequin pour Christian Dior parfums
«J’AI TOUJOURS EU L’IMPRESSION D’EN DIRE TROP DANS MES ŒUVRES.»ENTRETIEN De Séoul à Versailles, ses sculptures polychromes et lumineuses réenchantent un monde en mal de beauté. Réputé discret, l’un des rares artistes français d’envergure mondiale s’est confié comme rarement pour les lecteurs d’Artpassions. Othoniel est un nom peu commun. D’où vient-il ? Il a été donné à mon arrière-grand-père orphelin, à l’assistance publique. Ils ont pioché dans la Bible. Othoniel était un juge d’Israël, comme Jezequel, ça vient du Premier Testament. Et ce nom a hanté ma famille pendant des générations, notamment mon père, parce que c’est un nom juif. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les enfants du village le harcelaient avec cela. Que signifie-t-il ? Étymologiquement: «lion de Dieu». Il faut être à la hauteur ! [Rires.] En vérité, c’est un nom qui a été un vrai déclencheur. Par sa différence, son étrangeté… C’est presque un pseudonyme. Mais autant j’adore mon nom, autant je déteste mon prénom. Pourquoi cela ? Pour ma génération c’était hyper branché, mais il y a quand même un truc autour de l’image du «Jean-Michel». Le prénom s’est démodé… disons. Mais mon nom sauve tout, donc ça va ! Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 1 Saint-Étienne, où vous naissez, était une ville minière, ouvrière… Il y a deux types de Stéphanois: ceux qui restent et ceux qui partent. À mon époque, oui, c’était une ville assez sombre, où il...

De Séoul à Versailles, ses sculptures polychromes et lumineuses réenchantent un monde en mal de beauté. Réputé discret, l’un des rares artistes français d’envergure mondiale s’est confié comme rarement pour les lecteurs d’Artpassions.

Il a été donné à mon arrière-grand-père orphelin, à l’assistance publique. Ils ont pioché dans la Bible. Othoniel était un juge d’Israël, comme Jezequel, ça vient du Premier Testament. Et ce nom a hanté ma famille pendant des générations, notamment mon père, parce que c’est un nom juif. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les enfants du village le harcelaient avec cela.

Étymologiquement: «lion de Dieu».

[Rires.] En vérité, c’est un nom qui a été un vrai déclencheur. Par sa différence, son étrangeté… C’est presque un pseudonyme. Mais autant j’adore mon nom, autant je déteste mon prénom.

Pour ma génération c’était hyper branché, mais il y a quand même un truc autour de l’image du «Jean-Michel». Le prénom s’est démodé… disons. Mais mon nom sauve tout, donc ça va !

Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 1
Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 1

Il y a deux types de Stéphanois: ceux qui restent et ceux qui partent. À mon époque, oui, c’était une ville assez sombre, où il n’y avait pas beaucoup de culture, à part le musée d’art moderne. D’ailleurs c’est ce qui m’a sauvé, ce musée. Ça a été ma fenêtre.

À peut-être ne pas vivre la vie que j’ai vécue, de voyages, de rêve. J’avais tout un imaginaire, une fantaisie que je ne trouvais pas dans ma ville natale. Et puis, si j’avais vécu à Saint-Étienne, il aurait été difficile d’aimer un garçon dans les années soixante-dix. Mais je suis pas parti à cause de ça. Je suis parti parce que j’avais soif de culture et de liberté. Mais ça s’est joué à quelques années près parce que dès 1981, l’école des Beaux-Arts devenait une grande école, et le musée d’art contemporain recevait la première exposition sur la figuration libre.

C’est vrai, parce qu’ils étaient trop gentils. Je me disais: c’est pas possible, je suis adopté.

Alors c’est drôle, parce qu’avec le recul, maintenant qu’ils sont morts, je me dis qu’ils n’étaient peut-être pas si sympas que ça ! Parce qu’ils étaient très libres, dans le sens où ils ne voulaient pas s’embarrasser d’enfants. Donc en fait, j’étais surtout très seul. Mais à l’époque, je prenais ça comme un truc de confiance.

Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 2
Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 2

J’ai un frère de dix ans mon aîné, donc l’écart fait qu’ils ont eu deux enfants uniques…

[Pause.] Encore une fois, cette solitude, je la vivais comme un espace de liberté. Et lorsque j’ai découvert le milieu de l’art par le prisme des musées – on était venus à Paris avec mes parents pour l’ouverture du Centre Pompidou –, j’ai pensé: dans ce monde-là, je pourrai continuer à faire ce que je veux. J’ai senti ça très tôt.

Oui, j’ignore pourquoi. De la même façon, j’ai toujours pensé que c’était naturel d’être avec un garçon. C’est pareil pour moi, c’est le même truc.

En fait… je me suis toujours considéré adulte: même enfant, j’étais déjà un petit adulte… C’est pour ça que j’ai été bouleversé en découvrant le Petit théâtre de Pierre Loti: c’était la preuve d’un artiste ayant déjà tous ses rêves d’adulte, dans l’enfance. Une œuvre matricielle.

Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 3
Page de gauche et ci-dessus Petit théâtre de Peau d’Âne (nouvelle édition) Esquisse des décors et détails de l’installation complète à Beaubourg © Othoniel Studio 3

Eh bien, c’est le petit Pierre Loti qui, durant sa préadolescence à Rochefort, s’ennuie dans une maison un peu sombre, avec un mauvais père. Alors avec sa sœur, il construit un petit théâtre de marionnettes inspiré du conte Peau d’Âne, bricolant des matériaux rudimentaires. Mais il se laisse gagner par la fantaisie, et sculpte d’autres créatures: des monstres, des personnages inventés, ses rêves de voyage… Il cisèle tout ça, puis un jour on lui dit: il faut partir à l’armée. Donc il range tout dans une boîte, et inscrit sur le couvercle: «Peutêtre qu’un jour, quelqu’un remettra en scène ce petit théâtre.» Et moi, je retrouve cette boîte cent cinquante ans après [en 2005], lors de la restauration du musée Loti. Dans une pièce secrète…

Non, au dernier étage! Derrière un mur, comme Toutankhamon, on a redécouvert toutes les figurines intactes. Mais le décor avait en partie disparu : j’ai voulu le recréer, pour redonner vie à ces poupées. Elles sont si touchantes: d’une justesse, d’une précision dans les costumes! Et pourtant taillées avec rien: des bouchons, des noyaux d’olive, des ailes de scarabées…

Je me suis mis au service de son imaginaire d’enfance: j’ai réduit mes œuvres à la taille des poupées de Loti.

Page suivante Les Belles Danses, sculptures-fontaines situées dans le Bosquet du Théâtre d’Eau au Château de Versailles © Photo Thomas Garnier 2
Page suivante Les Belles Danses, sculptures-fontaines situées dans le Bosquet du Théâtre d’Eau au Château de Versailles © Photo Thomas Garnier 2

J’ai plutôt des souvenirs de jouissances à aller cueillir des cerises avec ma grand-mère…

Le jardin, surtout. Qui était une nature travaillée et une nature de travail. Car ma grand-mère plantait de quoi se nourrir. C’était un jardin ouvrier. Mais ce lieu de labeur était aussi un lieu de plaisirs. Ce qui poussait nous revenait: des fruits et légumes, les fleurs qu’elle mettait sur sa table. Et moi, j’adorais participer à cette construction. Puis tous les étés, on allait au Palais Idéal du facteur Cheval, qui se déployait dans un grand parc sauvage…

Non, j’étais surtout visuel. Je me souviens du Fiancé de Picabia. Ce tableau m’avait bouleversé. C’est sa période d’engrenages. Il s’agit d’un engrenage amoureux, on ne « voit» aucun fiancé.

Le titre a toujours été crucial pour moi. Souvent, il arrive avant l’œuvre. C’est un peu ce que dit Godard: le plus dur à faire dans un film, c’est de trouver un titre…

Oui et non. Je voulais les Beaux-Arts de Paris. Mais c’était une école d’un type inédit. On faisait de la vidéo, de l’installation, des choses nouvelles pour l’époque. Et pour payer mes études, j’étais gardien au Louvre, c’était poétique. Pourtant, je traversais les pires années de ma vie.

La Grande Vague © Photo Charlotte Piérot
La Grande Vague © Photo Charlotte Piérot

Non, parce que j’avais perdu mon premier amour.

Il s’est suicidé. J’avais vingt ans. D’un coup, face à un tel événement, tout se radicalise: les désirs, les choix, l’être. Je me suis enfermé dans mon atelier à l’école, qui était une chambre noire de photo. Là, j’ai fait beaucoup de recherches portant sur la chimie, les matières, ce qui a donné lieu à ma première série sur l’idée de l’image ratée: Les Insuccès Photographiques.

Pas directement. C’est quelque chose que j’ai tu pendant vingt ans. C’était trop sacré, trop intime.

Non, parce que j’ai choisi de faire une œuvre.

J’en suis sûr, mais moi je n’aurais pas eu l’énergie de faire les deux.

Bien sûr, même si dès le début, j’ai toujours eu l’impression d’en dire trop dans mes œuvres. Même quand c’étaient trois papillons accrochés au mur, j’en disais déjà trop… Enfin, je pense en effet que toute ma création est liée à lui. Une de mes premières œuvres, c’est ma tombe.

Oui, mais c’est plus compliqué… car ce premier amour s’appelait aussi Jean-Michel.

Quand quelque chose doit renaître, ça prend du temps. Mais je suis convaincu qu’on ne peut pas vivre avec une partie morte en soi. On est obligé de la réanimer. Le travail m’a aidé à ça, mon nouvel amour aussi, et des rencontres fondatrices… À Cergy, on recevait des artistes contemporains très jeunes, qui venaient parler de leur pratique. C’est ainsi qu’un jour, je sors de ma chambre noire pour me rendre à une conférence de Sophie Calle. Et c’est le choc.

J’étais comme tous les étudiants: sidéré par sa radicalité, sa façon de vivre, son côté sauvage. J’ai commencé à la dessiner. Puis elle est partie sans que j’ose lui parler. Deux ans après, elle revient. Entre-temps, j’avais lu ses livres. Cette fois, je vais la voir: « Écoutez, je suis toujours impressionné par vous, mais ce qui me déçoit, c’est que vous portez les mêmes chaussures que la première fois.» Comme elle est très coquette, elle répond: «Impossible. Je viens de les acheter.» Or je lui prouve que j’ai raison… en lui montrant le dessin d’il y a deux ans!

Elle m’a dit : « Quels sont vos artistes préférés ? J’aimerais faire quelque chose pour vous.» Un mois après, elle m’invite à fêter mon anniversaire chez elle. Quand j’arrive, il y a autour de sa table tous les gens que je rêvais de rencontrer. Hervé Guibert, Christian Boltanski, Barbet Schroeder… Et je suis rentré dans une merveilleuse famille.

Gold Lotus Sara Hildén Art Museum, Finlande © Othoniel Studio 2
Gold Lotus Sara Hildén Art Museum, Finlande © Othoniel Studio 2

Sophie a toujours été très généreuse avec moi. À l’époque, elle présentait «Douleur exquise», et m’a proposé d’échanger sa douleur contre la mienne. Mais Bob Calle – son père – m’a aussi beaucoup aidé. Il m’a prêté un atelier dans sa maison à Malakof.

J’ai eu la chance de ne pas connaître l’angoisse de l’après, parce que je suis tout de suite rentré dans une galerie. Un marchand était à mon diplôme, et me dit: «J’aime ce que tu fais, combien tes parents te versent par mois pour vivre?» Je lui réponds, 1200 francs. Et lui: «Je te donne la même somme, et toute ta création m’appartient pendant 5 ans.» J’ai réfléchi, je voyais mes copains qui galéraient, qui étaient magasiniers, j’ai signé.

Non il a vraiment a joué le jeu, il a montré mon travail, m’a amené avec lui aux États-Unis… Et comme j’avais un salaire, la notion d’argent n’avait pas d’importance par rapport aux œuvres. Donc j’étais très prolifique. Je vivais chichement, mais je vivais de mon art.

Son histoire est dingue: il a été précurseur, avant la génération Perrotin, en ayant l’intuition qu’il fallait créer de jeunes collectionneurs, de jeunes galeries, et bien sûr de jeunes artistes. Il en a aidé beaucoup. Pour ce faire, il a convaincu beaucoup de gens de lui donner de l’argent, dont certains ont presque tout perdu avec lui. Donc un jour, c’est une histoire de film, il a dit à sa femme qu’il sortait acheter des cigarettes, et il n’est jamais revenu. Il l’a plantée avec la galerie, les artistes, les dettes. Jusqu’à ce jour, aucune nouvelle.

Peau d’Âne, de Jacques Demy ! Je me souviens d’avoir pris le bus à l’école, pour aller au cinéma Le France à Saint-Étienne, découvrir Catherine Deneuve en gants, et être scotché.

Sans le revendiquer, c’est un art qui me parle. J’aime l’extravagance, la rupture, la différence. L’indigeste aussi parfois. Peut-être parce que là d’où je viens, le baroque n’existait pas? Même dans mes études d’histoire de l’art, c’est venu tard: je re – gardais ce que mon époque me demandait de re – garder: le minimalisme, l’abstraction. Le baroque est arrivé par des biais: le regard sur les jardins, les folies, Ludwig de Bavière… Et bien sûr Loti.

Je réalise énormément de croquis, couleur crayon, qui sont de l’ordre de la recherche. Quand j’ai fixé mon idée, je passe à l’aquarelle, à l’encre – pour ex – primer ce que j’ai en tête. Au début de mon parcours, j’ai peint avec des matières: le soufre en fusion, des grattoirs d’allumettes… J’ai réalisé beaucoup d’expé – rimentations, mais jamais comme un vrai peintre.

Détail d’un noeud en verre de Murano © Photo Keith Park
Détail d’un noeud en verre de Murano © Photo Keith Park

C’est se confronter à la chose la plus difficile dans la peinture à mon avis: se trouver face à un for – mat limité, et essayer de réinventer, dans ce for – mat, quelque chose.

Ma série La Rose du Louvre [2019] était une étape importante. Je n’avais jamais partagé ce type d’œuvre en France. Mais c’était du noir et blanc. En ce moment, je montre de premières peintures colorées en Finlande.

C’est lié à la sortie de ma chambre noire. J’ai ressen – ti soudain une immense curiosité, un désir d’ailleurs. Et lors d’un voyage sur les îles Éoliennes, un vulca – nologue me dit: celui qui pourra refondre la pierre ponce en tirera de l’obsidienne. Cette idée alchi – mique me captive. J’appelle le Cirva [Centre interna – tional de recherche sur le verre et les arts plastiques] à Marseille, on travaille deux ans sur ce projet fou. Et face aux verriers, je comprends vite que j’ai envie de collaborer avec ces artisans, que j’aime la magie de ce geste. Le verrier met ses poumons dans l’œuvre. C’est son souffle. Presque un baiser.

Le verre, c’est un médium où se projette un imaginaire. Un artisan indien va amener l’idée du bijou, du mobilier en verre des Maharadjas. Un italien, l’idée du design, de la couleur. Un Suisse, celle de la précision, de la forme parfaite – façon horlogerie…

Et surtout définitif. Avec le verre, il y a une immédiateté. C’est un geste. C’est soit réussi, soit raté. J’aime les matériaux sans repentir.

Pas du tout ! Les nœuds borroméens, pour moi c’était lié à Lacan. Nouer le réel, le symbolique, l’imaginaire. Mais depuis bientôt dix ans, je collabore avec le mathématicien mexicain Aubin Arroyo. Si j’étais déjà dans un langage formel, ma théorie des reflets restait intuitive. Lui m’a apporté des formules qui permettent d’anticiper les reflets d’une sculpture avant même de la créer, pour créer des réfractions infinies…

Non: quand je dessine, je ne me pose pas la question de «si ça tient». Mais ensuite, tout est bâti selon des règles précises: chaque globe est intégré individuellement. Tout est numéroté. Le résultat semble fusionné mais c’est la force du verrier qui fait tout tenir par assemblage. Et à l’intérieur, une tige de métal est forgée d’après le projet initial. Mais là encore, il faut confier le dessin à des ingénieurs, afin d’anticiper le poids du verre qui va déformer cette tige.

Et surtout la liberté de faire ce qu’on veut. Le baroque reste lié à des cadres précis, religieux, dis que l’Art nouveau, c’est le jeu sur tous les supports, les matières… Aujourd’hui, je réalise une petite cuiller… demain, une station de métro !

La sensualité, oui. Lorsque j’ai créé le Kiosque des Noctambules au Palais-Royal, j’ai lu tous les textes sur Guimard, c’est incroyable. Les gens à l’époque disaient : n’amenez pas vos enfants devant ces stations de métro obscènes, ça va leur donner des idées!

Le pari que j’ai fait, c’est celui de la beauté. C’est sans doute naïf, mais je me dis que la fragilité d’une œuvre l’auto-protège, qu’elle se respecte. Au fond, s’attaquer à des œuvres d’art, c’est piétiner une fleur. Agresser « quelqu’un» qui ne peut pas se défendre…

À mon sens, plus le monde devient violent, plus les œuvres doivent être fortes, pas forcément dans le commentaire, mais dans la réponse poétique face à cette violence.

C’est ce que j’essaie de faire. Il y a peu, on a emmené cinquante écoliers à Amboise pour leur montrer ma sculpture La Tour d’Or Blanc, et le parc de Léonard de Vinci. Ça m’a rappelé l’enfant que j’étais, mes premières visites au musée… Les professeurs m’ont dit: ils n’ont jamais été aussi attentifs, on ne comprend pas, qu’est-ce qui se passe?

Juste que ces enfants, voyaient quelqu’un prendre le monde par une diagonale. Et qu’ils se disaient: peut-être que je peux échapper au chemin tracé, au boulot qui me déprimerait. C’est ce qu’on veut développer avec la Fondation, par-delà les œuvres: inspirer des diagonales.

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