Coup de cœur, coup de griffe

Coup de cœurIl concerne la très riche activité des festivalsde l’été. La France, la Suisse, l’Allemagne oul’Espagne donnent vraiment l’exemple dece que peut être une actualité culturelle àportée de tous. La France est pionnière enla matière puisque environ huit cents festivals sont organisés chaque année entre juinet octobre. Ils proposent des musiques diverses, ainsi que des territoires culturels etthéâtraux multiples. Deux exemples parmid’autres: les festivals du Périgord et de Beaune. Celui du Périgord qui a lieu fin août sedéroule dans des églises, des chapelles maiségalement au vert, dans les prés, lieux biensûr ouverts à tous. Les musiques proposées peuvent aller du baroque, spécialité de ce festival, au contemporain avec l’avantage pour ces dernières d’être diffusées auprès du plus grand nombre.Le festival de Beaune, est aussi une vraie réussite. Exemple personnel puisque j’ai eu l’occasion d’animer tous les samedis de l’été dernier, une émission sur l’antenne de France 2, intitulée «Une semaine chrono». Il se trouve que lors de l’enregistrement de l’émission, nous étions en pleine période de festival. J’ai vu des personnes simples, douces et gentilles qui s’occupaient de cet évènement à bras le corps, en accueillant artistes et public sur un même piédestal. Il y avait là un profond respect mutuel pour tous les acteurs de ce festival. Les organisateurs ne comptaient pas leurs heures et leur seul leitmotiv était de faire plaisir aux artistes et au public. Chapeau à ce festival de musique baroque de Beaune qui file allègrement vers son trentième anniversaire. Coup de griffe Le coup...

Coup de cœurIl concerne la très riche activité des festivalsde l’été. La France, la Suisse, l’Allemagne oul’Espagne donnent vraiment l’exemple dece que peut être une actualité culturelle àportée de tous. La France est pionnière enla matière puisque environ huit cents festivals sont organisés chaque année entre juinet octobre. Ils proposent des musiques diverses, ainsi que des territoires culturels etthéâtraux multiples. Deux exemples parmid’autres: les festivals du Périgord et de Beaune. Celui du Périgord qui a lieu fin août sedéroule dans des églises, des chapelles maiségalement au vert, dans les prés, lieux biensûr ouverts à tous. Les musiques proposées peuvent aller du baroque, spécialité de ce festival, au contemporain avec l’avantage pour ces dernières d’être diffusées auprès du plus grand nombre.Le festival de Beaune, est aussi une vraie réussite. Exemple personnel puisque j’ai eu l’occasion d’animer tous les samedis de l’été dernier, une émission sur l’antenne de France 2, intitulée «Une semaine chrono». Il se trouve que lors de l’enregistrement de l’émission, nous étions en pleine période de festival. J’ai vu des personnes simples, douces et gentilles qui s’occupaient de cet évènement à bras le corps, en accueillant artistes et public sur un même piédestal. Il y avait là un profond respect mutuel pour tous les acteurs de ce festival. Les organisateurs ne comptaient pas leurs heures et leur seul leitmotiv était de faire plaisir aux artistes et au public. Chapeau à ce festival de musique baroque de Beaune qui file allègrement vers son trentième anniversaire.

Coup de griffe Le coup de griffe de cet automne est directement lié au coup de cœur. Car si l’on exceptedes exemples comme ceux dont on vient deparler, on assiste également à une inflationgalopante, et pour tout dire absolument scandaleuse, du prix des places de certaines manifestations musicales de l’été.Un exemple: le spectacle des Rolling Stonesà Paris et à Nice. Le prix des places pour cesconcerts allaient de 200 à … 400 euros parpersonne ! ! ! Comment peut-on demander àdes jeunes, la plupart du temps en vacances àce moment-là de payer un prix aussi exorbitant ? Le résultat fût que (malgré la volonté desorganisateurs de le cacher) on retrouva énormément de places vides. Il n’est plus possible aujourd’hui de demander de tels tarifs. Autre exemple fracassant: le concert de Madonna à Paris avec là aussi des places s’échelonnant entre 280 et 400 euros ! ! ! Ce coup de griffe est d’autant plus révolté que cela va à l’inverse de l’évolution de la société. Aujourd’hui, on sait en effet que celle-ci s’oriente de plus en plus vers un temps de loisir plus important. Parallèlement, il apparaît que ceux qui s’acquittent d’un prix aussi exagéré pour leurs places ne sont pas particulièrement bien traités. Des difficultés de parking considérables, des face à face avec des cerbères chargés de la sécurité, une quasi-impossibilité de quitter les lieux du concert dans des conditions normales, rendent le parcours du spectateur pareil à la longue marche de Mao Tsé Toung !Il va falloir que l’on se penche sur cette question ! Les artistes ne font même pas l’effort de proposer ne serait-ce qu’un ou deux bis. Tout est minuté, calculé, informatisé. Ce n’est plus le public qui en a pour son argent, c’est l’artiste… et son redoutable environnement.

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