Pierre Cornette De Saint-Cyr

Il est gourmand, people, souriant et bronzé. Derrière l’image colorée, un homme passionné d’art, de modernité, de spiritualité et de ce qui est le plus difficile en tout: la simplicité. Il est commissaire-priseur et, formidable animateur de salle des ventes, il dérange, charme, bouscule et rêve d’être cosmonaute. Entretien.Christophe Mory: Skieur nautique de haut niveau, qu’est-ce qui vous a mené au métier d’art ?Pierre Cornette de Saint-Cyr:J’étais à l‘Ecole supérieure d’agriculture de Purpan à Toulouse pour reprendre l’exploitation de mon grand-père au Maroc. J’étais chez les jésuites et un père, à la suite de mon exposé de fin d’année sur Nietzsche m’a dit d’arrêter l’«agri» et d’entrer en «culture». Dans ces mêmes temps, j’eus le premier choc de ma vie en achetant un dessin qui était de Verdier, un collaborateur de Lebrun – ce que me confirmera plus tard Pierre Rosenberg. J’ai étudié le droit et après m’être occupé de divorces et de situations humaines odieuses, je suis devenu commissaire-priseur. Et j’ai passé des heures incalculables au cabinet de dessins du Louvre pour scruter les Rembrandt, Michel-Ange, Vinci, etc. pour les rencontrer et tenter de comprendre ce qu’ils avaient fait, ce qu’ils voulaient nous transmettre. Il faut ces «conversations en direct avec…» qui forment l’œil et aiguisent la passion.Il y eut aussi la rencontre avec Pierre Restany.Il fut pour moi un père, un frère, un maître à penser, un complice, un initiateur.Il était d’abord quelqu’un qui aimait la vie, les femmes, le bon vin, les cigares. Et derrière cette image,...

Il est gourmand, people, souriant et bronzé. Derrière l’image colorée, un homme passionné d’art, de modernité, de spiritualité et de ce qui est le plus difficile en tout: la simplicité. Il est commissaire-priseur et, formidable animateur de salle des ventes, il dérange, charme, bouscule et rêve d’être cosmonaute. Entretien.
Christophe Mory: Skieur nautique de haut niveau, qu’est-ce qui vous a mené au métier d’art ?Pierre Cornette de Saint-Cyr:J’étais à l‘Ecole supérieure d’agriculture de Purpan à Toulouse pour reprendre l’exploitation de mon grand-père au Maroc. J’étais chez les jésuites et un père, à la suite de mon exposé de fin d’année sur Nietzsche m’a dit d’arrêter l’«agri» et d’entrer en «culture». Dans ces mêmes temps, j’eus le premier choc de ma vie en achetant un dessin qui était de Verdier, un collaborateur de Lebrun – ce que me confirmera plus tard Pierre Rosenberg. J’ai étudié le droit et après m’être occupé de divorces et de situations humaines odieuses, je suis devenu commissaire-priseur. Et j’ai passé des heures incalculables au cabinet de dessins du Louvre pour scruter les Rembrandt, Michel-Ange, Vinci, etc. pour les rencontrer et tenter de comprendre ce qu’ils avaient fait, ce qu’ils voulaient nous transmettre. Il faut ces «conversations en direct avec…» qui forment l’œil et aiguisent la passion.Il y eut aussi la rencontre avec Pierre Restany.Il fut pour moi un père, un frère, un maître à penser, un complice, un initiateur.Il était d’abord quelqu’un qui aimait la vie, les femmes, le bon vin, les cigares. Et derrière cette image, il était l’homme à la pensée précise, imaginative, rigoureuse et créative. Il faut bien comprendre qu’en art, il y a des critères objectifs de jugement. Lorsque Léonard de Vinci dit: «Nous n’aimons que ce qu’on connaît», il anticipe Picasso qui disait: «L’art, c’est comme le chinois, ça s’apprend». Les artistes sont des émetteurs qui transmettent un message codifié. Il faut savoir le décoder. Et ne surtout pas en rester au «j’aime» ou «j’aime pas» qui n’a rien à voir avec l’art ni avec sa lecture. Restany avait l’œil et la culture pour des jugements aussi sûrs que visionnaires. Il avait dirigé Domus pendant vingt-cinq ans et a créé le mouvement esthétique le plus important en face du pop’Art, le Nouveau Réalisme, une sorte de contre-pouvoir européen à la déferlante Warhol. Lui et Yves Klein ont changé la face de l’histoire. Il s’agissait de placer l’homme dans une nouvelle nature urbaine et médiatique.Par l’invention du bleu ultramarin IKB (International Klein Blue) ?Yves Klein fut un voyant comme Rimbaud en littérature. Il donne en même temps une impression saisissante et une vision de ce qui adviendra.

Je reviens de Florence où j’étais avec mes deux fils. Avant d’aller revoir les fresques de Piero della Francesca, nous avons été invités à visiter un château du XIIe siècle qui dominait une vallée. Le paysage était bouleversant de quiétude et de pureté. Et soudain, derrière nous, on nous montra une petite chapelle, c’était celle de saint François d’Assise. J’ai compris pourquoi cet homme parlait aux animaux. Il ne pouvait en être autrement dans un tel lieu. La peinture d’Yves Klein a cette même évidence, c’est l’union de Piero dellaFrancesca et de la NASA. Nous étions à la fois dans la chapelle de saint François d’Assise et complètement projetés dans le futur. Malraux aurait pu écrire: «Nous étions de plain pied dans le destin». C’est cela, Yves Klein.Visionnaire ou prophétique ?Yves Klein, comme tout vrai artiste, est un prophète: il annonce que nous entrons dans une civilisation de l’espace et de l’immatériel. Prémonitoire ? Assurément. Son bleu ultramarin a quelque chose de mystique, comme le regard de la Bienheureuse Mère Teresa – ce qui m’a frappé quand je l’ai rencontrée à Calcutta. C’est de la spiritualité absolue. Et puis, la prophétie s’est révélée. La coïncidence des dates est frappante: en 1958, il réalise son globe La Terre est bleue; en 1960, il saute dans le vide et titre: «Un homme dans l’espace !»; en 1961, Youri Gagarine est le premier homme dans l’espace à pouvoir confirmer ce qu’un artiste français avait pressenti et exprimé follement.La vision est-elle obligatoire pour un artiste ?L’art n’est pas de la fabrication d’objets mais la mise en forme d’une civilisation. Une façon de montrer ce que nous vivons et ressentons. L’art d’aujourd’hui ne peut pas éviter la vitesse et la robotique. Malraux l’a justement dit dans sa théorie des englobants. Pour lui, chaque période a une vision du monde; charge aux artistes de la mettre en forme. Au Moyen Age, était Dieu. A la Renaissance, on fait cohabiter Dieu et l’Intelligence: on modélise l’univers comme une grande horloge à étudier pour comprendre la pensée de Dieu. Fin du XIXe siècle, Rimbaud écrit «Un soir, j’ai assis la beauté sur mes genoux, et je l’ai trouvée amère. Et je l’ai injuriée». Le XXe siècle voit triompher l’intelligence sans Dieu. Et Marcel Duchamp de s’exclamer: «C’est moi, artiste, qui suis en charge du sacré».Parmi les artistes visionnaires, vous avez bien connu Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat.Warhol avait pressenti notre monde. En disant: «Tout homme connaîtrait la célébrité un quart d’heure dans sa vie», il annonçait le pouvoir des médias. En travaillant pour les grandes firmes, il voyait le pouvoir des annonceurs, des multinationales et enfin l’uniformisation du goût. Sa Marilyn est la Joconde moderne. Et voilà Jean-Michel Basquiat, un gosse de la rue, un black extraordinaire, trilingue, qui vient se poser en contre-pouvoir et qui apostrophe les Etats-Unis pour plus de spiritualité. Il veut rencontrer Warhol qui à l’époque est la star des stars. Il le trouve dans un restaurant et lui montre quelques cartes postales qu’il a faites. Puis, voyant qu’il commençait à peine de dîner, lui demande de l’attendre. Il file à son atelier, peint le portrait de Warhol et revient une heure après avec la toile. Et c’est lui qui va pousser Warhol à se remettre à la peinture. Les tableaux qu’ils vont faire en collaboration disent tout «d’où nous en sommes»: uniformisation planétaire et revendication identitaire. Comme Charlie Parker, Basquiat avait inventé un langage et une revendication fondée sur l’intelligence et la spiritualité.Une spiritualité chrétienne ?Absolument. On ignore souvent que Warhol assistait à la messe tous les jours. Sa dernière toile, la Cène (the last supper) a été exposée à Milan. Au vernissage, il s’est penché vers Restany et lui a demandé: «Est-ce que les Italiens vont comprendre combien j’aime le Christ ?» C’était quelques temps avant sa mort.Vous avez été le premier à créer le marché de la photo d’art. Par souci de modernité ?

Le premier outil de la photo est la lumière. C’est le seul objet de tout ceux que nous connaissons qui matérialise exactement la lumière. Dès lors, il devait inventer un nouveau langage, ce que n’ont pas fait les premiers photographes qui reproduisirent paysages, natures mortes et travaillaient comme des peintres. Le Gray n’avait-il pas commencé par peindre ? Ses photos sont composées exactement comme des toiles de son époque. Plus tard, avec Man Ray, Rodtchenko, Moholy-Nagy entre autres, on arrive à un nouveau langage avec d’autres formes qui ouvrent vers l’immatériel. Effectivement, dans les années Quatre-vingts, j’ai créé une association de défense et de promotion de la photographie originale, et monté la première vente de photos du mois de la photo qui rassemblait des œuvres comme un daguerréotype de Notre-Dame ou des clichés plus modernes. Il faut savoir que la photo est l’objet le plus rare qui soit car les gens les jetaient. Dans les années Soixante, André Jammes, un des premiers collectionneurs, allait voir les brocanteurs pour leur demander de lui garder les photos, non pour être le premier à les voir mais parce qu’ils les détruisaient. La vente de sa collection, à Paris, a fait plus de onze millions d’euros…!Vous aimez tout garder. Par fétichisme ou opportunisme du genre «on ne sait jamais» ?Un collectionneur vise à monter au plus haut degré de compréhension possible. Car les objets aident à comprendre. J’ai besoin d’avoir un rapport physique avec l’objet, j’ai besoin de le toucher, de l’avoir dans la main. Regardez ces petits robots des années Cinquante. Ils se voulaient futuristes, ils donnaient un rêve de gosse. Regardez-les mieux, c’est de l’art primitif en réalité. Le jouet en lui-même ne m’intéresse pas mais son contenu, ce qu’il veut représenter en termes de techniques et de rêves, m’attire toujours. De même si vous croisez un objet esquimau, au-delà de l’esthétique, de la forme, de la matière, demandez-vous: quelle vision un esquimau a-t-il eu du monde, de son monde, pour réaliser ça ?

Commissaire-priseur, comment voyez-vous l’évolution du métier et des ventes en général ?Tout a changé. D’abord notre statut. Nous étions des officiers ministériels, nous sommes désormais des sociétés commerciales. Ce qui signifie concurrence et donc une communication plus forte. Dans le même temps, la communication s’est faite planétaire et instantanée. Le marché était local. On vendait des commodes bretonnes en Bretagne. Aujourd’hui, on vend tout au plus grand nombre. Une salle des ventes peut regrouper cinq cent personnes et quinze téléphones. Bientôt, on aura vingtcinq millions de spectateurs en direct sur internet qui pourront à tout moment enchérir. J’ai monté un site dans ce sens il y a quelques années. Les financiers n’ont pas suivi. La bulle internet a crevé, hélas, par manque de foi entre autres. Mais internet est irréversible, on ne peut pas s’en retirer. Faut-il rappeler aux financiers que l’Iranien Pierre Omidyar qui a inventé eBay est aujourd’hui la Septième fortune des Etats-Unis ?

Cette dimension nouvelle change-t-elle la donne pendant la vente ?Un commissaire-priseur ne peut plus se contenter d’annoncer: «Et voici le lot 213, une commode Louis XVI, mise à pris 20’000 euros». Il doit susciter l’enthousiasme. Il est le grand prêtre de la messe, il attire toutes les attentions pour qu’elles se focalisent sur l’œuvre. Faire d’une vente un événement, c’est la première règle, je crois. On reprochera le cabotinage ou le charme mais cette volonté d’être un passeur entre les artistes et le public, entre l’art et les amateurs, est la première nécessité. La vente est la partie visible d’un énorme travail en profondeur. Mes fils Arnaud et Bertrand sont désormais associés à l’Etude. Nous travaillons avec un grand bonheur de collaboration et en famille, nous avons nos réflexes et notre répertoire. Et nous n’oublions jamais que nous sommes d’abord une société commerciale.Vous réalisez beaucoup de ventes pour des causes caritatives. C’est important pour vous ?J’en organise beaucoup en effet. Je puis me le permettre parce que mes deux associés me laissent cette liberté. C’est un devoir et une passion. Je ne me fais jamais payer pour cela. J’ai un rapport timide avec l’argent. Autant je puis déplacer des montagnes et en faire des tonnes pour des Fondations comme celles de Brigitte Bardot, la recherche contre l’Alzheimer, ou Mère Teresa, autant je suis incapable de prendre mon téléphone pour un impayé. J’aime la liberté de ton des ventes caritatives. Et puis, on y rencontre toutes sortes de gens qu’on ne croiserait pas en restant dans le petit monde du marché de l’art. La semaine dernière, j’ai rencontré trente cinq chercheurs qui travaillent sur la maladie d’Alzheimer. Imaginez-vous qu’ils reçoivent de l’Etat cent mille euros par an. En une heure et demi de vente, j’ai vendu pour autant. Ça vaut le coup de mouiller sa chemise, non ?Comment créer le marché autour d’un artiste ?Pour lancer un artiste, le galeriste doit être un impresario et traiter son poulain comme on le ferait d’un chanteur ou d’un acteur: lui faire rencontrer la presse, les critiques, les musées, les grandes entreprises mécènes… Encore faut-il connaître la scène internationale et en être respecté. Or, la France est sortie de la scène internationale depuis longtemps. Les collectionneurs américains sont les premiers à nous reprocher de ne pas nous occuper de nos artistes.N’est-ce pas trop demander pour des artistes méconnus ?Je ne crois pas au génie méconnu, c’est une vue de l’esprit issue du Romantisme. Elle a deux siècles et a la vie dure ! Tous les grands artistes ont toujours été des stars. Si Van Gogh, comme on nous l’a fait croire, n’avait pas été connu, jamais le bon docteur Gachet n’aurait établi de faux et jamais Gauguin ne l’aurait rejoint au risque de sa vie.Il y a aussi des artistes surestimés par trop de communication ?Les fausses valeurs ne survivent pas longtemps parce qu’on sait tout sur tout immédiatement. La globalisation multiplie autour d’une œuvre le nombre d’experts, de conservateurs, de collectionneurs, de connaisseurs. On ne peut pas tricher à ce niveau-là, on ne peut pas tromper le monde en entier.Parmi vos activités, vous êtes vice-président du palais de Tokyo à Paris. Qu’est-ce que vous voulez faire de ce lieu ?Il s’agit d’un lieu de 25’000 m2 qui avait été fermé pendant quinze ans et qui se tient juste au-dessus de la Seine, presque devant la Tour Eiffel. Il avait abrité le musée d’art moderne jusqu’en 1976 et sombrait dans la mansuétude. Deux jeunes directeurs, Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans avec Pierre Restany ont voulu y «créer un laboratoire, un terrain d’aventures transdisciplinaire, international, ouvert aux questions, aux contradictions, aux risques». C’était en 2001. C’est ouvert de midi à minuit… Les enfants y sont rois tous les mercredis. Et c’est un lieu étonnant qui confronte toutes les formes d’art contemporain. Notre civilisation actuelle est fondée sur l’intelligence, le neurone. C’est pourquoi il faut tout mettre en œuvre pour le développement des neurones de nos contemporains – ce que l’Etat français se refuse de faire depuis des décennies. La terre est devenue un cerveau global dont nous sommes des neurones transmetteurs. Il y a un incontestable rapprochement du monde de l’art et de celui de la science. Léonard de Vinci en était l’exemple le plus troublant, le plus parfait. Aujourd’hui, les artistes interrogent la science pour explorer leur époque. De même, les scientifiques questionnent les artistes sur le sens. Les artistes ont prisle relais des religions par ce besoin absolu de sacré que nous cherchons toujours. L’art contemporain est d’abord un état d’esprit de quête sans quoi, il n’y aurait que des faiseurs. Marcel Duchamp l’avait bien dit !Quelle y sera la prochaine exposition ?Elle s’intitule «Cinq milliards d’années». Le nouveau directeur, Marc-Olivier Wahler et moi, avons demandé à des artistes d’être des commissaires de l’expo. On y verra des sculptures de bûcherons et toute sorte de choses comme la moto qui a détenu le record de vitesse sur le périphérique.Est-ce de l’art ?Quels sont les moyens de montrer ce que nous vivons ? La vitesse et la robotique en font partie. L’art n’est pas figé, sans quoi il ne transformerait pas les êtres. On ne peut plus aujourd’hui peindre un coucher de soleil sur l’Adriatique parce que cela ne signifie plus rien. Le palais de Tokyo c’est l’anti-rétrospective. On y observe ce que d’autres pressentent sur leur temps. Et quel espace de liberté à prendre de l’élan et non pas à subir le mouvement ! En France, nos politiques se sont arrêtés à une vision de 1880. Comment peuvent-ils diriger ? Ils ont laissé tomber les chercheurs, les artistes, tous ceux qui osent bousculer les regards et les mentalités. Or, si l’on ne peut pas changer le passé, parce qu’il est accompli, au moins tournons-nous vers le futur. N’oublions jamais ce qu’écrivait Malraux: «La cohérence du chef-d’œuvre est celle de sa conquête, non de son écriture». Tout est là, à venir.

En quelques mots
Qu’est-ce qui vous émeut……dans un objet ?Son contenu; la mise en forme d’une civilisation.…dans un tableau ?L’histoire qu’il me raconte.…dans une sculpture ?La mise en 3D d’un tableau. Donc, l’histoire qu’elle me raconte.…dans une photo ?La lumière. Les photons ont mis huit minutes pour venir du soleil jusqu’à nous mais ils ont mis 100’000 ans pour sortir du soleil. Vous avez 100’000 ans et huit minutes matérialisés sur un bout de papier.…dans un livre ?L’histoire parce qu’elle a un début et une fin, une naissance et une mort, c’est une autre vie qu’on garde à son chevet.…dans une musique ?Le rapport sensuel qu’elle dégage. La musique est la forme la plus proche de l’amour.Si vous deviez choisir une œuvre……dans la peinture ?Un monochrome d’Yves Klein.…dans la sculpture ?Une figure égyptienne.…dans la musique ?Erik Satie et plus généralement toute la musique française de cette époque.…dans l’architecture ?La tour que Jean Nouvel voulait construire à la Défense, à Paris. Elle devait monter à 400 mètres.…dans la littérature ?Narcisse et Goldmund d’Hermann Hesse.

Parcours
1er janvier 1939Naissance à Mekhnès (Maroc).1959Champion de saut (ski nautique) du Maroc.1965Maîtrise de droit.1971Commissaire-priseur à Paris, s’associe avec Hervé Poulain et Guy Loudmer1974S’installe à son nom.1975Crée un «Prix de dessin».1998Bertrand et Arnaud Cornette de Saint-Cyr deviennent associés de l’Etude installée avenue Kléber à Paris.2000Création du portail «Collecties» site dédié au monde de l’art et de la collection.2004Publication de L’Art, c’est la vie, éditions Michel Lafont.mars 1977Vente du Claridge, «le dernier des grands hôtels des Champs-Elysées».1978Création de l’Association «L’art vivant à Paris» avec Michel Thault. Diverses expositions: Alechinsky, Bacon, Botero, Dali, Erro, Folon, Le Cloarec, Messagier, Pignon, Soulages, Velickovic, Zao Wou-Ki, Arman, César, Niki de Saint-Phalle, etc.novembre 1980création du «Mois de la photographie» à Paris.1984Première vente d’objets publicitaires.1991Guerre du Golfe. Le marché de l’art perd 78%.17 octobre 1994Vente à Drouot-Montaigne de sa propre collection suite à des problèmes financiers.1995Commissaire pour l’Europe et l’Afrique de l’Exposition de Séoul.

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