SERGUEI CHTCHOUKINE

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Première mondiale : la Fondation Vuitton accueille près de cent-soixante  tableaux de la collection du russe   mécène visionnaire de l’art moderne du vingtième siècle. « Je suis si heureux de voir après tant d’années une partie de la collection de mon grand-père Sergueï Chtchoukine enfin réunie », André-Marc Delocque-Fourcaud à l’origine de ce fabuleux projet d’exposition à Paris ne cache pas sa joie. Lui qui  n’a pas ménagé son énergie pour convaincre à la fois les directeurs du musée de l’Ermitage, et  du musée Pouchkine,  pour qu’ils  prêtent pas moins de cent-soixante tableaux dont certains n’avaient jamais  quitté la Russie.  La vie de Sergueï Chtchoukine , collectionneur d’œuvres  dont personne alors  n’imagine qu’elles  deviendront des icônes de l’art moderne, ressemble à un véritable roman. Né en 1854 à Moscou,  dans une famille richissime,  Sergueï Chtchoukine devient très vite le roi  du textile de  son pays. Tout lui réussit. Marié à Lydia Ivanovna, l’une  des plus belles femmes de la ville,  habillée par Worth et parée  de bijoux  fabuleux.  Rien n’est trop beau pour Lydia.  Le  couple  a quatre enfants:  Ivan,   Ekaterina ,  Sergueï et Grigori.  Chtchoukine a  une passion : l’art.  Il commence  par acquérir  des tableaux de peintres à la mode, Eugène Carrière, Edouard Vuillard,  Armand Guillaumin, qu’il accroche dans la chapelle du palais Troubetzkoï. Son père lui a offert cette  ancienne résidence du gouverneur de Moscou.  Chtchoukine  possède déjà seize Gauguin,   treize  Monet dont la première version du « Déjeuner sur l’herbe », quatre Van Gogh,  huit Cézanne, sept Douanier Rousseau etc. Tout...

Première mondiale : la Fondation Vuitton accueille près de cent-soixante  tableaux de la collection du russe   mécène visionnaire de l’art moderne du vingtième siècle.

monet_artpassions_47« Je suis si heureux de voir après tant d’années une partie de la collection de mon grand-père Sergueï Chtchoukine enfin réunie », André-Marc Delocque-Fourcaud à l’origine de ce fabuleux projet d’exposition à Paris ne cache pas sa joie. Lui qui  n’a pas ménagé son énergie pour convaincre à la fois les directeurs du musée de l’Ermitage, et  du musée Pouchkine,  pour qu’ils  prêtent pas moins de cent-soixante tableaux dont certains n’avaient jamais  quitté la Russie.  La vie de Sergueï Chtchoukine , collectionneur d’œuvres  dont personne alors  n’imagine qu’elles  deviendront des icônes de l’art moderne, ressemble à un véritable roman.

Né en 1854 à Moscou,  dans une famille richissime,  Sergueï Chtchoukine devient très vite le roi  du textile de  son pays. Tout lui réussit. Marié à Lydia Ivanovna, l’une  des plus belles femmes de la ville,  habillée par Worth et parée  de bijoux  fabuleux.  Rien n’est trop beau pour Lydia.  Le  couple  a quatre enfants:  Ivan,   Ekaterina ,  Sergueï et Grigori.  Chtchoukine a  une passion : l’art.  Il commence  par acquérir  des tableaux de peintres à la mode, Eugène Carrière, Edouard Vuillard,  Armand Guillaumin, qu’il accroche dans la chapelle du palais Troubetzkoï. Son père lui a offert cette  ancienne résidence du gouverneur de Moscou.  Chtchoukine  possède déjà seize Gauguin,   treize  Monet dont la première version du « Déjeuner sur l’herbe », quatre Van Gogh,  huit Cézanne, sept Douanier Rousseau etc. Tout à coup,  le destin frappe avec une violence inouïe. Nous sommes en 1905.Son fils  Sergueï disparaît à l’âge de dix-sept ans...POUR LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE

Pepita Dupont

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L’enfance de l’art, à Gianadda

Dans le Valais, au pied des Alpes suisses, à Martigny, entre les murs de la fameuse Fondation Gianadda, se tient jusqu’au 20 novembre une exposition qui retrace l’œuvre tardif d’un des créateurs les plus prolifiques du XXème siècle ; qui affirma avoir mis toute une vie « à dessiner comme un enfant ».

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