ÉCHOS…

UNE EXPOSITION QUI FAIT RÊVER… L’École des Arts Joailliers invite à admirer des ornements et des chefs-d’œuvre d’orfèvrerie vieuxde plus de trois mille ans. Ces pièces exceptionnelles représentent tout le savoir-faire des artisans chinois et leur talent artistique utilisé depuis des siècles. Elles sont issues de la Collection privée Mengdiexuan. Présentées pour la première fois en Europe, elles sont un hommage à l’art et à la science. La scénographie de l’exposition a été imaginée autour de trois grands thèmes. Le premier explique les particularités et les propriétés de l’or d’un point de vue scientifique et gemmologique. Puis les différentes techniques sont détaillées : le martelage, le filigrane, l’incrustation, la dorure.Et enfin, la signification des symboles affichés. L’art chinois dispose d’une foule de symboleset d’éléments censés apporter aux propriétaires de ces merveilles, bonheur, santé, longévité et prospérité. Or et pierres précieuses servent d’élégants emballages pour ces éléments de culture qui ont traversé les siècles. À ne pas manquer à Paris ! Ors et Trésors, 3000 ans d’ornements chinois, avec le soutien de Van Cleef & Arpels, École des Arts Joailliers, Paris jusqu’au 14 avril 2023. REGARDS CROISÉS SUR DEUX ARTISTES La Fondation Louis Vuitton poursuit son exploration de l’œuvre de Jean-Michel Basquiat en révélant sa collaboration avec Andy Warhol. De 1984 à 1985, Basquiat et Andy Warhol réalisent environ cent soixante toiles ensemble. « Deux esprits fusionnant pour en créer un troisième séparé et unique», tels sont les mots de Keith Haring, témoin de leur amitié et de cette production commune....

UNE EXPOSITION QUI FAIT RÊVER…

L’École des Arts Joailliers invite à admirer des ornements et des chefs-d’œuvre d’orfèvrerie vieux
de plus de trois mille ans. Ces pièces exceptionnelles représentent tout le savoir-faire des artisans chinois et leur talent artistique utilisé depuis des siècles. Elles sont issues de la Collection privée Mengdiexuan. Présentées pour la première fois en Europe, elles sont un hommage à l’art et à la science. La scénographie de l’exposition a été imaginée autour de trois grands thèmes. Le premier explique les particularités et les propriétés de l’or d’un point de vue scientifique et gemmologique. Puis les différentes techniques sont détaillées : le martelage, le filigrane, l’incrustation, la dorure.
Et enfin, la signification des symboles affichés. L’art chinois dispose d’une foule de symboles
et d’éléments censés apporter aux propriétaires de ces merveilles, bonheur, santé, longévité et prospérité. Or et pierres précieuses servent d’élégants emballages pour ces éléments de culture qui ont traversé les siècles. À ne pas manquer à Paris !

Ors et Trésors, 3000 ans d’ornements chinois, avec le soutien de Van Cleef & Arpels, École des Arts Joailliers, Paris jusqu’au 14 avril 2023.

REGARDS CROISÉS SUR DEUX ARTISTES


La Fondation Louis Vuitton poursuit son exploration de l’œuvre de Jean-Michel Basquiat en révélant sa collaboration avec Andy Warhol. De 1984 à 1985, Basquiat et Andy Warhol réalisent environ cent soixante toiles ensemble. « Deux esprits fusionnant pour en créer un troisième séparé et unique», tels sont les mots de Keith Haring, témoin de leur amitié et de cette production commune. C’est l’exposition la plus importante jamais consacrée à cette œuvre singulière. Elle regroupera plus de trois cents pièces et documents dont quatre-vingts toiles signées conjointement. Des œuvres individuelles de chacun des artistes seront aussi exposées ainsi que des travaux d’autres créateurs afin de restituer la scène artistique du downtown new-yorkais des années quatre-vingts. L’exposition s’ouvre sur une série de portraits croisés. Basquiat par Warhol, Warhol par Basquiat. Elle se poursuit avec les premières collaborations. L’énergie et la force de leurs échanges conduiront les visiteurs tout au long de ce parcours qui permet aussi des allers-retours dans leurs esprits et une immersion dans le New-York underground avec quelques sujets cruciaux comme l’insertion de la communauté afro-américaine. Une exposition inédite
à ne pas manquer pour en découvrir toujours plus sur ces deux génies de la peinture !

Basquiat x Warhol, à quatre mains, Fondation Louis Vuitton, Paris du 5 avril au 28 août 2023.

LE VISIBLE ET L’INVISIBLE


Carte blanche est donnée depuis novembre dernier à un couple d’artistes travaillant en Provence, Arik Lévy et Zoé Ouvrier. Lui est un célèbre designer dont la créativité s’étend à la sculpture, peinture, photographie et vidéo. Elle, elle grave dans le bois des traces de vie, des graines des arbres et des forêts imaginaires et transfigurées. Sensibilité, spiritualité, mystère, poésie sont au cœur de leurs œuvres. Elles sont spécialement conçues pour cet événement et provoquent une rencontre singulière avec des objets sélectionnés propulsant de nouveaux parcours mentaux. Une autre manière de capter le monde et de regarder par-delà le réel. Zoé Ouvrier met ses bas-reliefs formant un triptyque en dialogue avec des boucliers tressés venus du Congo. Arik Lévy joue avec les facettes de ses sculptures en bronze, les reflets de l’acier, les structures du minéral qu’il fait interagir avec des masques, un bouclier et un tambour africains. On peut voir, parfois toucher les pensées invisibles… On peut aussi les sentir. Les deux artistes ont insisté aussi pour mobiliser chez les visiteurs le sens olfactif. Cette expérience est proposée à travers un diffuseur évoquant des odeurs de forêts. Une expérience visuelle et olfactive, une réussite ! À voir… Pensées invisibles, Arik Lévy, Zoé Ouvrier, musée Barbier-Mueller, Genève jusqu’au 3 septembre 2023.

DEUX FIGURES PHARES DE LA PEINTURE


Édouard Manet et Edgar Degas, deux grands artistes aux styles qui s’opposent, sont mis à l’honneur au musée d’Orsay. « Tout les rapproche, tout les oppose », c’est le portrait croisé que nous propose cette exposition. Ces deux peintres paraissent assez semblables, ils ont fréquenté les mêmes lieux, les mêmes personnes, ont peint les mêmes scènes. Pourtant ils s’opposent totalement dès que l’on parle d’art. Manet est un précurseur et un indépendant, refusant les codes académiques. Avec ses choix, il devient un habitué des scandales. De son côté, Degas rejoint les rangs des avant-gardistes. La richesse de ses sujets et de ses techniques fait que l’artiste ne sera jamais catégorisé dans une seule case. Il va rester très proche des impressionnistes. Les deux hommes étaient amis malgré leurs différences et leur rivalité. Cette exposition va mettre en lumière ces liens et ces ruptures et ce sont leurs plus grands chefs-d’œuvre qui sont présentés. Le visiteur est obligé de porter un nouveau regard sur leur réelle complicité. À la sociabilité de Manet répond l’existence secrète de Degas. Le parcours rend plus saillant et donne toute sa valeur à la collection de Degas qui, après le décès de Manet, prendra une place de plus en plus grande. C’est la grande exposition de la saison, un événement incontournable !

Manet/Degas, musée d’Orsay, Paris du 28 mars au 23 juillet 2023.

BEAUTÉ ET MÉDITATION


Espace Muraille invite à une exposition inédite d’Andreas Eriksson, artiste suédois né en 1975 à Björsäter. L’œuvre d’Eriksson est centré sur un dialogue avec la nature. Ce sont des images raffinées et évocatrices de son émotion où figuration et abstraction capturent les phénomènes de son environnement. Ses créations vont de la sculpture en bronze à l’impression en passant par le textile et la peinture. L’artiste explore le monde naturel qui l’entoure, celui de la rive d’un lac suédois et de la forêt. Son parcours de décision artistique à la fois formel et conceptuel est fait de dualités telles que l’intérieur et l’extérieur, la légèreté et la lourdeur, l’illusion et la réalité, le figuratif et l’abstrait enrobé de mystère. Le point d’orgue de cette exposition est une composition de quarante-cinq tableaux, « Texture Mapping », résumé concis de sa conception et pratiques artistiques. Cette exposition se traverse comme un voyage poétique invitant le spectateur à saisir la beauté de la nature.

« it takes two », Andreas Eriksson, Espace Muraille, Genève jusqu’au 15 avril 2023.

LE KIMONO EN VEDETTE


Cette exposition créée au Victoria & Albert Museum de Londres en pleine pandémie, peu visitée… est arrivée à Paris en 2022. Le kimono, vêtement iconique du Japon au statut symbolique et dont la forme est restée inchangée au fil des siècles, est un habit traditionnel hors du temps. Et pourtant, il n’a cessé de se réinventer… Le kimono – littéralement « ce qui se porte », incarne aux yeux des japonais la culture et la sensibilité nationales. Au fil d’un parcours regroupant deux cents kimonos et objets associés, l’exposition revient sur l’histoire d’une tenue emblématique et met en lumière son importance esthétique, sociale et vestimentaire en soulignant le dynamisme d’un vêtement dont l’influence sur la mode contemporaine et mondialisée est majeure et ceci dès le XVIIe siècle. La scénographie débute par une riche approche historique avec une profusion de modèles exposés. Elle continue avec une section qui s’intéresse à la transformation du kimono sous l’influence occidentale. La dernière section explore la place du kimono dans la culture contemporaine tant au Japon qu’à l’étranger. Tous les modèles exposés sont somptueux dans des tissus magnifiques. C’est à une véritable renaissance de cette tenue que l’on assiste aujourd’ hui et cette mode est revenue sous l’impulsion d’une nouvelle vague de créateurs qui se sont appropriés des codes d’une façon innovante. Le kimono devient un fleuron de la mode, l’emblème d’un Japon qui influence le monde et se laisse influencer par lui !Une visite incontournable !

KIMONO, musée du quai Branly, Paris jusqu’au 28 mai 2023.

DE VÉRITABLES TRÉSORS

La Fondation Martin Bodmer, en partenariat avec la Bibliothèque de l’Abbaye de Saint-Gall, rend hommage à ces artistes enlumineurs, virtuoses de l’image dont les numérisateurs du XXIe siècle, à la source du projet national de numérisation de ces précieux manuscrits, sont en quelque sorte les continuateurs. Cette exposition s’est construite à travers une sélection des plus impressionnants manuscrits enluminés, pour la plupart jamais montrés au public, extraits des réserves de la Fondation et de celles de bibliothèques suisses. En plus d’admirer ces volumes magiques, le visiteur pourra vivre des expériences immersives dans le Moyen Âge. Des dispositifs interactifs, des ateliers, des événements feront voyager le public dans le temps. Le travail des artisans calligraphes et enlumineurs qui ont copié, illustré et sauvegardé des textes de l’Antiquité ou de leur époque a permis la transmission d’une sagesse qui nous aurait peut-être échappé ! Ces illustrations minutieuses et précises, faites à la plume ou au pinceau, en appliquant des couleurs à base de pigments naturels ou de feuilles d’or, nous ont laissé de véritables trésors d’une grande beauté. De précieuses reliques d’une époque fascinante… À découvrir absolument !

Trésors enluminés en Suisse, Fondation Martin Bodmer, Genève jusqu’au 9 juillet 2023.

ERRÓ À LA GALERIE SONIA ZANNETTACCI


Artiste islandais postmoderne, né en 1932 à Ólafsvik, cofondateur du mouvement pictural de la Figuration narrative en France, Erró travaille la peinture, le collage, la sculpture et le cinéma, il est surtout connu pour ses œuvres qui rassemblent publicité, bandes dessinées et posters. Il a commencé à exposer au milieu des années cinquante, un musée lui est même dédié à Reykjavik. Sa démarche créative résulte d’une accumulation, au cours de ses voyages, de photos d’actualité, de publicité, de bandes dessinées, d’affiches de cinéma, de documents politiques… Il les assemble dans des collages, dans des compositions très colorées où il joue sur les décalages et les oppositions. C’est d’après ces collages qu’il réalise ensuite ses toiles peintes. Il voit la peinture comme un moyen de découvrir la signification d’un monde confus. Ses toiles sont « remplies » jusqu’à saturation avec des perspectives invraisemblables. Il dénonce, souligne avec humour et violence tous les sujets d’actualité. Dans cette exposition, chaque collage a une fonction matricielle, il nécessite et suscite la curiosité, le sens de l’observation, le goût du jeu, l’humour et la liberté. Par un discours virtuel, Erró cherche toujours à étonner et même à choquer la sensibilité du spectateur. De bonnes raisons de découvrir cet accrochage !

ERRÓ, Collages, Galerie Sonia Zannettacci, Genève jusqu’au 29 avril 2023.

DÉMÉNAGEMENT POUR LA GALERIE T&L


Après sept ans d’existence, la Galerie T&L s’installe dans de nouveaux locaux à Paris : un espace de 150 m2 au 61, rue de la Verrerie, au cœur du Marais. Cette implantation permanente va de pair avec une programmation ambitieuse qui met en regard l’art des années cinquante à soixante-dix sur lesquelles la galerie s’est spécialisée et la création contemporaine, avec un intérêt particulier pour les différentes approches de la figuration. La première exposition intitulée L’âge de raison ? reflétera ce double ADN, et se veut un autoportrait des deux galeristes (dont Tancrède Hertzog collaborateur d’Artpassions) puisque pour l’occasion, ils ont réuni les œuvres d’artistes qu’ils ont exposés depuis 2015, ouverture de la galerie. Ils confronteront les toiles d’artistes des années soixante de peintres tels que Cremonini, Messac ou Klasen aux œuvres d’artistes actuels comme Maxime Biou, François Malingrëy et Anahita Masoudi. L’un des clous de l’exposition sera le polyptyque de cinq mètres d’Ivan Messac, « Les enfants polychromes », qui rejoindra bientôt les collections d’un musée. Cette première exposition sera suivie, à partir du 13 avril, d’une exposition sur l’étonnante scène pop milanaise des années soixante regroupant
le travail d’Umberto Mariani, Giangiacomo Spadari, Gianni Bertini, Sergio Sarri, et Fernando De Filippi, tous artistes qui ont vécu et travaillé entre Milan et la France.

Galerie T&L, Paris dès le 15 mars.

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