« LE BAISER DU DRAGON », OU LA RENCONTRE MERVEILLEUSE ENTRE LA MAISON CARTIER ET LES ARTS DE L’ASIE

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Dans l’écrin ouaté de la fondation Baur, dragons, phénix et papillons rencontrent, le temps d’une exposition, les créations les plus sophistiquées de la Maison Cartier. Des tabatières chinoises aux inrô japonais, en passant par les pendules mystérieuses et les colliers de jade, les affinités esthétiques sont étourdissantes. Par Bérénice Geoffroy-Schneiter « Deux hommes, deux destins, deux collections », résume à merveille Monique Crick pour décrire le fabuleux voyage auquel est convié le visiteur de l’exposition de la fondation Baur, joliment intitulée « L’Asie rêvée ». Car c’est bien une odyssée à travers les formes, les matières et l’histoire de deux familles que racontent ces objets précieux nés en Chine, au Japon ou en France, dans les ateliers de la Maison Cartier. Reflétant l’engouement pour les arts asiatiques, de l’industriel suisse Alfred Baur et celui du créateur Alfred Cartier et de ses trois fils (Louis, Pierre et Jacques), cette exposition aux allures de parenthèse enchantée met aussi en lumière un chapitre passionnant de l’histoire du goût. Bien au-delà de la mode des « chinoiseries » et autres « japonaiseries », des esprits éclairés surent capter l’essence même de la beauté véhiculée par ces objets. D’un « Ailleurs temporel et géographique », leur élégance le disputait à la sophistication. De cette confrontation entre deux mondes naîtra un dialogue fécond que la scénographie de l’exposition (signée Nicole Gérard) rend d’autant plus troublante.

Dans l’écrin ouaté de la fondation Baur, dragons, phénix et papillons rencontrent, le temps d’une exposition, les créations les plus sophistiquées de la Maison Cartier. Des tabatières chinoises aux inrô japonais, en passant par les pendules mystérieuses et les colliers de jade, les affinités esthétiques sont étourdissantes.

Par Bérénice Geoffroy-Schneiter

« Deux hommes, deux destins, deux collections », résume à merveille Monique Crick pour décrire le fabuleux voyage auquel est convié le visiteur de l’exposition de la fondation Baur, joliment intitulée « L’Asie rêvée ». Car c’est bien une odyssée à travers les formes, les matières et l’histoire de deux familles que racontent ces objets précieux nés en Chine, au Japon ou en France, dans les ateliers de la Maison Cartier. Reflétant l’engouement pour les arts asiatiques, de l’industriel suisse Alfred Baur et celui du créateur Alfred Cartier et de ses trois fils (Louis, Pierre et Jacques), cette exposition aux allures de parenthèse enchantée met aussi en lumière un chapitre passionnant de l’histoire du goût. Bien au-delà de la mode des « chinoiseries » et autres « japonaiseries », des esprits éclairés surent capter l’essence même de la beauté véhiculée par ces objets. D’un « Ailleurs temporel et géographique », leur élégance le disputait à la sophistication. De cette confrontation entre deux mondes naîtra un dialogue fécond que la scénographie de l’exposition (signée Nicole Gérard) rend d’autant plus troublante.

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