Les Barbus Müller Au Musée Barbier-Mueller Genève

Vue de l'exposition
Vue de l'exposition © Musée Barbier-Mueller, photo Cyril_Menut_SPG.
Le musée consacre une exposition à d’étranges statues en pierre, demeurées longtemps mystérieuses à leurs origines et à leurs liens avec l’Art Brut. La légende a été créée par des informations fantaisistes ... Sculpture Barbu MüllerAntoine Rabany (1844-1919) ?Fin XIXe début XXe siècleRoche volcanique Dès 1939, ces sculptures apparaissent chez un antiquaire parisien qui les signale à Josef Müller, ce dernier en achète sept.Quelques collectionneurs en acquerront également. Une quarantaine sont aujourd‘ hui répertoriée. Josef Müller, qui résidait en France depuis les années vingt, quitte Paris en raison de la Seconde Guerre mondiale, revient en Suisse et laisse ces statues à Paris auprès du socleur Inagaki. Sculpture Barbu MüllerAntoine Rabany (1844-1919) ?Fin XIXe début XXe siècleRoche volcanique Jean Dubuffet les verra, les photographiera et les nommera les « Barbus Müller ». Il leur consacrera une importante publication. Les Barbus Müller ont un style si original que Dubuffet les classe parmi les œuvres spontanées produites par des artistes méconnus. Il qualifie d’Art Brut ce genre de statues. Certaines sont taillées dans le granit, d’autres dans la pierre volcanique, certaines arborent une barbe. Après maintes recherches et enquêtes, on a retrouvé des sculptures, ressemblant étrangement aux fameux Barbus Müller reproduits dans la publication de Dubuffet, sur le baptistère du cimetière de Chambon-sur-Lac, donc d’origine auvergnate. Leur auteur se révèle être un cultivateur nommé Antoine Rabany dit « le Zouave ». L’enquête continue aujourd’hui, menée par Bruno Montpied pour déterminer si tout le corpus de ces statues est dû à ce cultivateur… Diverses...

Le musée consacre une exposition à d’étranges statues en pierre, demeurées longtemps mystérieuses à leurs origines et à leurs liens avec l’Art Brut. La légende a été créée par des informations fantaisistes …

Sculpture Barbu Müller
Antoine Rabany (1844-1919) ?
Fin XIXe début XXe siècle
Roche volcanique

Dès 1939, ces sculptures apparaissent chez un antiquaire parisien qui les signale à Josef Müller, ce dernier en achète sept.Quelques collectionneurs en acquerront également. Une quarantaine sont aujourd‘ hui répertoriée. Josef Müller, qui résidait en France depuis les années vingt, quitte Paris en raison de la Seconde Guerre mondiale, revient en Suisse et laisse ces statues à Paris auprès du socleur Inagaki.

Sculpture Barbu Müller
Antoine Rabany (1844-1919) ?
Fin XIXe début XXe siècle
Roche volcanique

Jean Dubuffet les verra, les photographiera et les nommera les « Barbus Müller ». Il leur consacrera une importante publication. Les Barbus Müller ont un style si original que Dubuffet les classe parmi les œuvres spontanées produites par des artistes méconnus. Il qualifie d’Art Brut ce genre de statues. Certaines sont taillées dans le granit, d’autres dans la pierre volcanique, certaines arborent une barbe.

Après maintes recherches et enquêtes, on a retrouvé des sculptures, ressemblant étrangement aux fameux Barbus Müller reproduits dans la publication de Dubuffet, sur le baptistère du cimetière de Chambon-sur-Lac, donc d’origine auvergnate.

Leur auteur se révèle être un cultivateur nommé Antoine Rabany dit « le Zouave ». L’enquête continue aujourd’hui, menée par Bruno Montpied pour déterminer si tout le corpus de ces statues est dû à ce cultivateur… Diverses provenances ont été attribuées notamment à des contrées plus lointaines : Océanie, Afrique… On cherche à évaluer les ressemblances et divergences.

Lors de cette exposition, le musée montre aussi une sélection d’œuvres de Jean Dubuffet, admirateur de la première heure des Barbus Müller, fasciné par l’esthétisme de ces objets aux caractères archaïques.

Un magnifique catalogue accompagne cette exposition.

Sculpture Barbu Müller
Antoine Rabany (1844-1919) ?
Fin XIXe début XXe siècle
Roche volcanique

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