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« Notre tête est ronde pour permettre à la pensée de changer de direction » (Picabia). « Dada était une bombe. Peut-on s’imaginer quelqu’un après l’explosion d’une bombe qui s’emploierait à en recueillir les éclats ? Une petite brèche dans le mur de l’imbécillité. Dada est mort jeune. » (Max Ernst). Le mouvement Dada demeure encore méconnu, car « il s’en prend sérieusement à l’héritage sans esprit de sérieux » (B. Noël). Sa richesse de création et sa constellation de génies sont mésestimées, notamment en France.
Ainsi à part la rétrospective Tzara à Strasbourg, le centenaire de la naissance du mouvement à Zurich cette année ne fera l’objet, sauf erreur, d’aucun grand événement dans notre pays. Combien d’artistes – dont beaucoup de femmes – pourraient pourtant être en tête d’affiche ? Il faut encore et toujours marteler la spécificité dada « entre un passé auquel on le restitue et un futur auquel on l’immole » et la distinguer une bonne fois pour toutes du paquebot surréaliste à la place d’honneur dans les institutions et qui doit pourtant tant à Dada. Insaisissable et multiple, cette révolution plastique, littéraire et politique d’une centaine d’artistes qui passe trop souvent pour un groupe de plaisantins et destructeurs échappe donc heureusement à toute forme d’institutionnalisation, notamment sur le marché de l’art où les cotes de ses productions restent ridiculement basses…
Laurent Lebon, président du Musée Picasso, Paris
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