SÉBASTIEN METTRAUX Solo Show

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En parfaite syntonie avec l’univers dans lequel il a grandi, Sébastien Mettraux s’approprie des sujets représentatifs de l’environnement helvétique : des abris antiatomiques, des villages d’exercices militaires, des villas de luxe promues par des agences immobilières locales, des machines industrielles ou des prothèses médicales. Ces sujets, qui s’élèvent comme de puissants symboles d’une époque et d’un mode de penser profondément helvétique, composent le vocabulaire de Sébastien Mettraux, donnant vie à un langage visuel qui traduit ce que l’on pourrait nommer d’ADN suisse. Membre de la “génération Y”, l’artiste est également imprégné par la culture du numérique et marqué par le transhumanisme, l’anthropocène, l’insécurité ou encore la paranoïa que le monde voit naître au tournant du XXIème siècle. Ces thématiques nourrissent son travail dépourvu de présence humaine et questionnent notre relation à la vie, mais également notre relation à la mort et au temps qui passe, comme dans sa dernière série Vanités (depuis 2018) illustrant des “memento mori” modernes. La série réalisée grâce à l’obtention de la Bourse Leenaards en 2015, intitulée Ex Machina, représente des machines industrielles comme des éléments sculpturaux témoins d’innovation et de progrès ayant des effets améliorateurs sur nos modes de vie. Les sujets sont isolés, décontextualisés telles des “natures mortes”, totems de l’impermanence de toute chose. L’exposition personnelle de Sébastien Mettraux à la galerie Gowen Contemporary rassemble des travaux les plus récents de l’artiste, issus des séries Ex Machina et Vanités. Dans une recherche entre le vivant et l’artificiel, y sont représentées les notions de production,...

En parfaite syntonie avec l’univers dans lequel il a grandi, Sébastien Mettraux s’approprie des sujets représentatifs de l’environnement helvétique : des abris antiatomiques, des villages d’exercices militaires, des villas de luxe promues par des agences immobilières locales, des machines industrielles ou des prothèses médicales. Ces sujets, qui s’élèvent comme de puissants symboles d’une époque et d’un mode de penser profondément helvétique, composent le vocabulaire de Sébastien Mettraux, donnant vie à un langage visuel qui traduit ce que l’on pourrait nommer d’ADN suisse.

Membre de la “génération Y”, l’artiste est également imprégné par la culture du numérique et marqué par le transhumanisme, l’anthropocène, l’insécurité ou encore la paranoïa que le monde voit naître au tournant du XXIème siècle. Ces thématiques nourrissent son travail dépourvu de présence humaine et questionnent notre relation à la vie, mais également notre relation à la mort et au temps qui passe, comme dans sa dernière série Vanités (depuis 2018) illustrant des “memento mori” modernes.

La série réalisée grâce à l’obtention de la Bourse Leenaards en 2015, intitulée Ex Machina, représente des machines industrielles comme des éléments sculpturaux témoins d’innovation et de progrès ayant des effets améliorateurs sur nos modes de vie. Les sujets sont isolés, décontextualisés telles des “natures mortes”, totems de l’impermanence de toute chose.

L’exposition personnelle de Sébastien Mettraux à la galerie Gowen Contemporary rassemble des travaux les plus récents de l’artiste, issus des séries Ex Machina et Vanités. Dans une recherche entre le vivant et l’artificiel, y sont représentées les notions de production, de réparation, de fonctionnalité ou de sublimation en écho aux préoccupations artistiques et philosophiques de l’artiste. Loin de vouloir céder à la volonté de toute puissance de l’homme qui aujourd’hui plus que jamais semble croire au rêve d’éternité, l’exposition est un éloge paradoxal de la vie dans une recherche de l’humain et de l’essentiel.

Légende image

SEBASTIEN METTRAUX (1984)

Sans titre (Vanité n°6), 2018

Huile sur toile

180 x 150 cm

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