Avec faste, l’Égypte a inauguré son musée après des années de grands travaux titanesques, vingt ans !
C’est une exceptionnelle vitrine de la civilisation antique destinée à stimuler un tourisme avide d’histoire et d’art.
Près de quatre-vingts délégations officielles et un public choisi ont assisté à cette fastueuse cérémonie.
L’immense bâtiment, d’environ 500’000 m2, est situé sur une pente surplombant le plateau de Gizeh.
L’attraction phare est le trésor de Toutânkhamon avec ses cinq mille objets funéraires, réunis pour la première fois au même endroit.
Plus de cent mille vestiges sont exposés, soit la plus grande collection au monde consacrée à une seule civilisation qui a vu défiler trente dynasties sur cinq mille ans .
L’immense atrium abrite la statue la plus monumentale du musée ( 11 mètres de hauteur 83 tonnes de granite ), Ramsès II qui a régné pendant soixante-six ans.
Un monumental escalier central permet d’accéder aux galeries, lieu d’exposition de statues. Tout en haut, une grande baie vitrée permet aux visiteurs d’admirer les pyramides.
Le nouveau musée se veut aussi un établissement culturel, non seulement par sa muséographie, mais aussi par l’esprit que ses promoteurs ont voulu y insuffler.
Il a la forme d’une flèche de cinq cents mètres de long orientée vers les pyramides, les parois sont en albâtre avec des motifs triangulaires évoquant les pyramides.
En transparence, une animation lumineuse permet de faire changer leurs couleurs de jour comme de nuit.
Le musée est conçu pour faire le lien entre le Nil, symbole de vie et de fertilité, et le plateau de Gizeh, lieu de résidence des défunts.
Un projet pharaonique qui a enfin vu le jour, un voyage à travers des millénaires de civilisations conçu par le cabinet irlandais Heneghan Peng, au coût de plus d’un milliard de dollars… Mais aussi un pôle culturel et scientifique de références à l’échelle internationale.
Un chef-d’œuvre architectural à visiter !




































