AU CENTRE PAUL KLEE À BERNE

09_Fokus-Gego

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jusqu’au 18 janvier 2026
GEGO ( Gertrud Goldschmidt )

Née en 1912 à Hambourg et décédée en 1994 au Venezuela, cette artiste germano-vénézuélienne , est une pionnière de l’abstraction en Amérique latine.

Célèbre pour ses dessins, ses sculptures, elle l’est  surtout pour ses installations fines,  réticulées « Reticuláreas », dessins abstraits dans l’espace.

Durant la période du national-socialisme, Gego a étudié l’architecture et l’ingénierie à Stuttgart, profondément influencée et marquée par les idées du Bauhaus et de l’architecture moderne.

Elle sera contrainte de fuir l’Allemagne en raison de ses origines juives et s’installe au Venezuela où son temps sera consacré à l’art et  à l’enseignement de la forme bidimensionnelle et tridimensionnelle, aux solutions spatiales également.

Le Centre Paul Klee présente pour la première fois en Suisse, en collaboration avec le Kunstmuseum de Stuttgart et la Fondation Gego de Caracas, une rétrospective individuelle de l’artiste.

Gego commence sa carrière comme architecte et expose dès 1954 aquarelles, collages et monotypes.

Sa première sculpture n’est réalisée qu’en 1957.


Datierung: 1989, Material/Technik: Acero, canutillos metálicos, hierro y tela, Kistenmaß: 33,5 x 51,1 x 33,3 cm, Objektmaß: 28 x 46 x 29 cm, Sockelmaß: 1,5 x 40 x 3,7 cm, Inventar-Nr.: LG-Ge-011 / FG-0195, , Artist: Gego Das abgebildete Werk ist urheberrechtlich geschützt. Der Nutzer hat vor Veröffentlichung zusätzlich die Genehmigung des Rechteinhabers einzuholen und abzugelten bei: © Fundacion Gego Verwertung des Bildmaterials nur in Originalfassung gestattet!

Bearbeitungen und Umgestaltungen (z.B. Montage, fototechnische Verfremdung, Kolorierung) nur nach Rücksprache!, Copyright: bpk / Kunstmuseum Stuttgart, Dauerleihgabe von Colección Fundación Gego / Frank Kleinbach

L’artiste incorpore  les idées du mouvement ainsi que l’importance de l’expérimentation du spectateur.

C’est de l’art cinétique qu’elle s’inspire.

Lorsque le visiteur se promène à travers ses œuvres, la relation visuelle entre les lignes change, créant une impression de mouvement.

Au milieu des années soixante,  Gego s’écarte du concept de base de l’art cinétique en réponse à ses idées de développement basé sur des lignes.

Pour elle, une ligne habite son propre espace et n’est pas une composante mais une œuvre en soi… La ligne devient l’image dans sa création.

Dans ce but, la force de la ligne provient de l’utilisation de différents matériaux : acier, fil, plomb, nylon etc.

Elle tisse, plie les petits morceaux de métal afin d’évoquer le mouvement, l’expérimentation, la spontanéité et l’instabilité fondamentale de la ligne qui conserve son indépendance quels que soient son emplacement ou sa forme.

Ses « Dessins sans papier » reflètent sa vision de l’espace, ses œuvres sont des structures suspendues qu’elle considère comme des dessins.

L’espace devient un support de création artistique non plus bidimensionnel  comme le papier mais tridimensionnel. 

Elle joue avec les éléments stables et instables de l’art. Les stables pour les sculptures et les instables composés des ombres en constante évolution.

La série « Reticuláreas est sans doute son groupe d’œuvres le plus connu, des  tiges d’aluminium et d’acier assemblées à la main comme un tissage de métal apparaissent, elle les articule pour créer une structure complexe et aérienne.

Le visiteur, en se promenant autour ou à l’intérieur de ses créations , a l’impression que la pièce est sans fin, proliférant comme un organisme vivant.

Un environnement sans début ni fin est à découvrir lors de ce parcours inédit…

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