Nouveau salon Paris Beaux-Arts du 1er au 5 avril

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De même que l’on peut presque tous les soirs voir à Paris une excellente pièce de théâtre ou un excellent ballet, entendre un excellent concert, on peut y visiter quasiment tous les mois une foire d’art alléchante. Le dernier-né dans ce genre, dont la première édition a lieu du 1er au 5 avril au Carrousel du Louvre, s’appelle « Paris Beaux-Arts ». On y flâne avec plaisir après avoir visité la superbe exposition « Poussin et Dieu » (Hall Napoléon, du 2 avril au 29 juin 2015). Cinquante-deux marchands à découvrir dans trois espaces élégants – l’art topiaire est là –, sobres, propices aux coups de cœur… L’un des plus beaux stands est sans conteste celui de la Galerie Lumières. C’est un petit labyrinthe. D’étonnants lustres montrés dans des niches – je songe à certaines installations de Morellet – y côtoient des cobras de métal et de petits canons faisant office de pieds de console ou de table. Associations savoureuses. Cette Suspension en métal tubulaire nickelé et néons de Jacques Adnet est superbe. C’est un tourniquet, une girouette, un mobile, diffusant une lumière rose et grise, s’achevant classiquement par une lourde boule transparente. Le raffinement de cette pièce exécutée dans les années 30 me fait songer à ce hall, émouvant comme le vestibule de la Bibliothèque Laurentienne : celui du Bauhaus de Dessau, où des lignes de métal et de lumière courent sous le plafond, où les boutons des portes se logent – se lovent – dans les murs. On remarque encore chez Assour...

De même que l’on peut presque tous les soirs voir à Paris une excellente pièce de théâtre ou un excellent ballet, entendre un excellent concert, on peut y visiter quasiment tous les mois une foire d’art alléchante. Le dernier-né dans ce genre, dont la première édition a lieu du 1er au 5 avril au Carrousel du Louvre, s’appelle « Paris Beaux-Arts ». On y flâne avec plaisir après avoir visité la superbe exposition « Poussin et Dieu » (Hall Napoléon, du 2 avril au 29 juin 2015). Cinquante-deux marchands à découvrir dans trois espaces élégants – l’art topiaire est là –, sobres, propices aux coups de cœur… L’un des plus beaux stands est sans conteste celui de la Galerie Lumières. C’est un petit labyrinthe. D’étonnants lustres montrés dans des niches – je songe à certaines installations de Morellet – y côtoient des cobras de métal et de petits canons faisant office de pieds de console ou de table. Associations savoureuses. Cette Suspension en métal tubulaire nickelé et néons de Jacques Adnet est superbe.

C’est un tourniquet, une girouette, un mobile, diffusant une lumière rose et grise, s’achevant classiquement par une lourde boule transparente. Le raffinement de cette pièce exécutée dans les années 30 me fait songer à ce hall, émouvant comme le vestibule de la Bibliothèque Laurentienne : celui du Bauhaus de Dessau, où des lignes de métal et de lumière courent sous le plafond, où les boutons des portes se logent – se lovent – dans les murs. On remarque encore chez Assour & Sumer deux autres sphères charmantes : une boule à éponge et une boule à éponge à fard assorties, en argent, ajourées sur leur hémisphère supérieur, réalisées à Strasbourg au XVIIIe siècle. Quelle mesure et quelle élégance ! Et quel chic de vouloir de si beaux objets si peu « polyvalents ». Je souris d’envie en entendant parler à côté de moi d’une « cuiller à olives ».

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