Artistes & Robots au Grand Palais

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JEAN TINGUELY Méta-Matic n°6, 1959 Trépied en fer, éléments en tôle, roues en bois, courroie en caoutchouc, baguettes métalliques, ensemble peint en noir, moteur électrique 51 x 85 x 48 cm Bâle, musée Tinguely © Photo Aldo Paredes pour la Rmn-Grand Palais, 2018 © Adagp, Paris 2018 Du 5 avril au 9 juillet le Grand Palais à Paris invite tous les publics à expérimenter des œuvres créées par des artistes à l’aide de robots de plus en plus intelligents. Une trentaine d’oeuvres donne ainsi accès au monde virtuel immersif et interactif, à l’expérience sensible du corps augmenté, de l’espace et du temps bouleversés. Dans une société de plus en plus machinisée, les artistes s’intéressent d’autant plus aux robots que l’intelligence artificielle est en train de bouleverser l’existence des humains et jusqu’à la condition de l’œuvre d’art : sa production, son exposition, sa diffusion, sa conservation, sa réception. PETER KOGLER Untitled, 2018 Impression digitale sur vinyle Dimensions variables © Photo Aldo Paredes pour la Rmn-Grand Palais, 2018   À ce jeu dangereux, ils ont une longue expérience : depuis les grottes préhistoriques, les artistes ont su jouer de leur milieu technique. Leur travail est d’autant plus surprenant qu’ils ont à leur service des logiciels de plus en plus puissants, qui donnent à l’oeuvre une autonomie de plus en plus grande, une capacité de générer des formes à l’infini et une interactivité qui modifie le jeu en permanence. NICOLAS SCHÖFFER...

JEAN TINGUELY Méta-Matic n°6, 1959 Trépied en fer, éléments en tôle, roues en bois, courroie en caoutchouc, baguettes métalliques, ensemble peint en noir, moteur électrique 51 x 85 x 48 cm Bâle, musée Tinguely © Photo Aldo Paredes pour la Rmn-Grand Palais, 2018 © Adagp, Paris 2018

Du 5 avril au 9 juillet le Grand Palais à Paris invite tous les publics à expérimenter des œuvres créées par des artistes à l’aide de robots de plus en plus intelligents. Une trentaine d’oeuvres donne ainsi accès au monde virtuel immersif et interactif, à l’expérience sensible du corps augmenté, de l’espace et du temps bouleversés.

Dans une société de plus en plus machinisée, les artistes s’intéressent d’autant plus aux robots que l’intelligence artificielle est en train de bouleverser l’existence des humains et jusqu’à la condition de l’œuvre d’art : sa production, son exposition, sa diffusion, sa conservation, sa réception.

PETER KOGLER Untitled, 2018 Impression digitale sur vinyle Dimensions variables © Photo Aldo Paredes pour la Rmn-Grand Palais, 2018

 

À ce jeu dangereux, ils ont une longue expérience : depuis les grottes préhistoriques, les artistes ont su jouer de leur milieu technique. Leur travail est d’autant plus surprenant qu’ils ont à leur service des logiciels de plus en plus puissants, qui donnent à l’oeuvre une autonomie de plus en plus grande, une capacité de générer des formes à l’infini et une interactivité qui modifie le jeu en permanence.

NICOLAS SCHÖFFER CYSP 1, 1956 Sculpture cybernétique à déplacement autonome. Structure en acier peint en noir, plaques mobiles polychromes, moteur, microphones, socle technique complexe H. 250 x L. 130 x P. 170 cm Courtesy Franck James Marlot – Collection Eleonore Schöffer © Photo Aldo Paredes pour la Rmn-Grand Palais, 2018 © Adagp, Paris 2018

 

Les oeuvres contemporaines présentées ici autour de quelques icônes de visionnaires (Tinguely, Schöffer, Molnar, Mohr ou Xenakis) donnent une bonne idée des interrogations des artistes qui sont aussi les nôtres : qu’est-ce qu’un artiste ? Qu’est-ce qu’une oeuvre ? Que peut bien faire un robot que ne peut pas faire artiste? S’il est doté d’une intelligence artificielle, un robot a-t-il de l’imagination? Qui décide : l’artiste, l’ingénieur, le robot, la regardeuse, le regardeur, tous ensemble ? Peut-on parler d’une oeuvre collective ?

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