Au jardin avec Caillebotte

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[vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text] À deux pas des bassins aux nymphéas du jardin de Claude Monet, le  Musée des impressionnismes à Giverny révèle le goût de Gustave Caillebotte pour les jardins et l’horticulture, une passion qu’il partage avec le plus illustre des peintres impressionnistes. Un Balcon, boulevard Haussmann, 1880, collection particulière Vers le milieu du XIXe siècle, Paris se transforme en capitale moderne aux yeux du monde entier. Ponts et gares imposent dans le paysage urbain de nouvelles formes tandis que les boulevards plantés d’arbres dégagent de larges perspectives. Gustave Caillebotte (1848-1894) est dans les années 1870 le peintre de ce Paris d’Haussmann, des nouveaux quartiers de l’Europe et de l’Opéra, dont il donne des images aux dimensions imposantes, tel Rue de Paris, temps de pluie (1877), qui contribueront largement à le faire passer à la postérité. Dans cette ville dont les avenues sont plantées d’arbres, où des jardins publics sont aménagés, univers minéral et monde végétal cohabitent. À travers ses peintures, l’artiste montre que la frontière entre l’espace bâti et l’espace vert est perméable. Les rues peuvent ressembler à des jardins (Un Balcon, boulevard Haussmann, 1880) où tentent de survivre des arbres parfois chétifs et fragiles dans un environnement qui leur est hostile (le Boulevard vu d’en haut, 1880). Les jardins peuvent ressembler à des rues, tel le parc Monceau – pour lequel Caillebotte et son ami Claude Monet témoignent d’un intérêt commun – où les feuillages des arbres, qui bordent les allées parfaitement dessinées, laissent percer la teinte claire des façades des...

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À deux pas des bassins aux nymphéas du jardin de Claude Monet, le  Musée des impressionnismes à Giverny révèle le goût de Gustave Caillebotte pour les jardins et l’horticulture, une passion qu’il partage avec le plus illustre des peintres impressionnistes.

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Un Balcon, boulevard Haussmann, 1880, collection particulière

Vers le milieu du XIXsiècle, Paris se transforme en capitale moderne aux yeux du monde entier. Ponts et gares imposent dans le paysage urbain de nouvelles formes tandis que les boulevards plantés d’arbres dégagent de larges perspectives. Gustave Caillebotte (1848-1894) est dans les années 1870 le peintre de ce Paris d’Haussmann, des nouveaux quartiers de l’Europe et de l’Opéra, dont il donne des images aux dimensions imposantes, tel Rue de Paris, temps de pluie (1877), qui contribueront largement à le faire passer à la postérité. Dans cette ville dont les avenues sont plantées d’arbres, où des jardins publics sont aménagés, univers minéral et monde végétal cohabitent. À travers ses peintures, l’artiste montre que la frontière entre l’espace bâti et l’espace vert est perméable. Les rues peuvent ressembler à des jardins (Un Balcon, boulevard Haussmann, 1880) où tentent de survivre des arbres parfois chétifs et fragiles dans un environnement qui leur est hostile (le Boulevard vu d’en haut, 1880). Les jardins peuvent ressembler à des rues, tel le parc Monceau – pour lequel Caillebotte et son ami Claude Monet témoignent d’un intérêt commun – où les feuillages des arbres, qui bordent les allées parfaitement dessinées, laissent percer la teinte claire des façades des immeubles…

Camille Lévêque-Claudet

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