ÉCHOS…

MONET COLOMBET
MONET COLOMBET
COCO CHANEL ET LES ANNÉES FOLLES Le Musée de la mode présente la première rétrospective en France de cette couturière hors normes. Dès 1912, à Deauville puis à Biarritz, Gabrielle Chanel va révolutionner le monde de la couture en imprimant sur le corps de ses contemporaines un véritable manifeste. Le parcours de l’exposition est articulé en dix espaces évoquant ses débuts, l’évolution de son style durant les Années folles, ses petites robes noires et ses robes sophistiquées. Une salle est consacrée à son parfum N° 5, quintessence de l’esprit «Coco Chanel». Tous ses codes vestimentaires, selon les époques, sont décryptés sans oublier les bijoux fantaisies et les accessoires. Plus de trois cent cinquante pièces sont rassemblées provenant de collections du Musée Galliera, de musées internationaux et de collections particulières. Cette exposition permet aux visiteurs de découvrir un univers et un style complètement intemporels. Gabrielle Chanel. Manifeste de mode, Palais Galliera, Paris jusqu’au 14 mars 2021. MONET / COLOMBET L’artiste franco-américaine Vicky Colombet, peintre abstrait, est invitée à dialoguer avec des œuvres des collections du musée en composant des paysages médiatifs et sensibles. Elle s’est naturellement tournée vers les tableaux de Monet: les «toiles-paysages». Ce sont des tableaux célèbres dont les lieux choisis par le peintre ont donné leurs titres, avant que l’identité de l’endroit disparaisse dans l’expérience d’un bassin, d’un reflet ou d’une empreinte. Vicky Colombet «dialogue» avec Monet non pour copier l’œuvre mais pour en saisir les couleurs, le format, la lumière. Elle choisit entre autres de se référer...

COCO CHANEL ET LES ANNÉES FOLLES

Le Musée de la mode présente la première rétrospective en France de cette couturière hors normes. Dès 1912, à Deauville puis à Biarritz, Gabrielle Chanel va révolutionner le monde de la couture en imprimant sur le corps de ses contemporaines un véritable manifeste. Le parcours de l’exposition est articulé en dix espaces évoquant ses débuts, l’évolution
de son style durant les Années folles, ses petites robes noires et ses robes sophistiquées. Une salle est consacrée à son parfum N° 5, quintessence de l’esprit «Coco Chanel». Tous ses codes vestimentaires, selon les époques, sont décryptés sans oublier les bijoux fantaisies et les accessoires. Plus de trois cent cinquante pièces sont rassemblées provenant de collections du Musée Galliera, de musées internationaux et de collections particulières. Cette exposition permet aux visiteurs de découvrir un univers et un style
complètement intemporels. Gabrielle Chanel. Manifeste de mode, Palais Galliera, Paris jusqu’au 14 mars 2021.

MONET / COLOMBET

L’artiste franco-américaine Vicky Colombet, peintre abstrait, est invitée à dialoguer avec des œuvres des collections du musée en composant des paysages médiatifs et sensibles. Elle s’est naturellement tournée vers les tableaux de Monet: les «toiles-paysages». Ce sont
des tableaux célèbres dont les lieux choisis par le peintre ont donné leurs titres, avant
que l’identité de l’endroit disparaisse dans l’expérience d’un bassin, d’un reflet ou d’une
empreinte. Vicky Colombet «dialogue» avec Monet non pour copier l’œuvre mais pour en
saisir les couleurs, le format, la lumière. Elle choisit entre autres de se référer à un tableau
emblématique de l’artiste: «Bras de Seine près de Giverny, soleil levant». Il en ressort une
expérience contemplative et musicale laissant les éléments s’inscrire dans les œuvres, peindre avec eux privilégiant des traces d’animaux et d’événements extérieurs. L’idée s’impose de s’en remettre aux éléments par le jeu du pinceau et des pigments. Monet / Colombet. Peindre comme la rivière, au Musée Marmottan Monet, Paris à voir jusqu’au 2 mai 2021.

MONET COLOMBET

LA VIE DANS LE REGARD

De tous les artistes du vingtième siècle, Alberto Giacometti est sans doute le seul dont l’œuvre, irréductiblement et douloureusement moderne, réveille pourtant en nous les
mêmes émerveillements sacrés que les sculptures égyptiennes, les mosaïques de Ravenne, les peintures de Giotto, les gravures de Dürer. Sensible à tous les drames de son temps, il n’en a pas moins cherché ce que cherchaient les plus grands artistes des époques anciennes: la simple représentation de l’être humain dans sa vérité. Rien pour lui ne comptait, que cela. Il s’est acharné à sculpter, peindre et dessiner des portraits, à chercher leur regard, à saisir en eux le secret de la vie. Ce petit ouvrage, qui est un témoignage d’admiration, raconte et décrit le plus simplement possible cette vie tout entière vouée à l’œuvre, cette vie d’un pur artiste qui s’est véritablement consumé dans une quête sans fin. Mais le feu qui l’a brûlé nous illumine. Étienne Barilier, Alberto Giacometti, la vie dans le
regard, Collection: Savoir suisse.

LA VIE DANS LE REGARD

MAN REY EXPLORE LA MODE

Cette exposition met en lumière l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode. Ce sont ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers et pour les plus luxueuses revues que l’on découvre en parcourant les salles. Ses photographies de mode étaient relativement méconnues, il était surtout le protagoniste de la vie artistique parisienne de l’entre-deux guerres et du surréalisme. Cette rétrospective montre qu’il a su développer la photographie de mode, encore balbutiante au début du siècle dernier, par une esthétique nouvelle et moderne, avec des inventions techniques mêlant l’humour et la liberté. Ses expérimentations et ses clins d’œil surréalistes ont brisé les frontières entre l’art et la mode… Man Ray et la mode, au Musée du Luxembourg à
Paris, jusqu’au 17 janvier 2021.

MAN REY EXPLORE LA MODE

DRAGONS, PHÉNIX ET AUTRES CHIMÈRES À GENÈVE

Environ deux cents objets de la collection Sam et Myrna Myers, jusqu’alors conservés à l’abri des regards, sont réunis à la Fondation Baur. Ce sont des pans méconnus de la civilisation chinoise que le visiteur peut découvrir. Depuis des temps lointains, la Chine s’est intéressée au Grand Récit de l’Univers, la cosmologie, l’astronomie, la mise en écho du ciel et de la terre. Le prisme de jade, pierre vénérable, miroir du Ciel, de la Terre et des hommes permet de déchiffrer quatre-vingts siècles de ces liens… Ce couple de collectionneurs, dans les années soixante, déjà à la tête d’une importante collection de porcelaines, se tourne vers les jades: une attirance ressentie sans en saisir le sens. Ils
vont chercher à en percer les mystères. Le jade, auréolé de beaucoup de vertus,travaillé,
sculpté, gravé, constitue d’authentiques vestiges culturels. Cette exposition est une
invitation à parcourir un itinéraire spirituel où émergent des œuvres d’une grande rareté
façonnées dans du jade et autres métaux, reflétant l’ascension de l’homme en quête
constante de prolonger la vie et de transcender son enveloppe charnelle. Ces objets
existent pour préparer, entreposer et consommer les élixirs de longue vie… Genèse de
l’Empire céleste, Dragons, Phénix et autres chimères, Fondation Baur, Musée des
Arts d’Extrême-Orient, Genève jusqu’au 21 mars 2021.

DRAGONS, PHÉNIX ET AUTRES CHIMÈRES À GENÈVE

KIKI SMITH À LAUSANNE

Avec une sélection d’une centaine d’œuvres, certaines présentées pour la première fois en Europe, cette exposition parcourt quelque quarante années de création de cette artiste
américaine selon la perception sensorielle: «t’entendre avec mes yeux.» Kiki Smith, née en 1954, offre aux visiteurs l’occasion de se familiariser avec les thèmes de son travail prenant
leur source dans l’observation du corps humain dans l’espace social. Elle s’est tout d’abord attachée à décrire d’une manière anatomique le corps humain. Elle l’a ensuite traité à
partir de son enveloppe: la peau, en inaugurant un répertoire de personnages féminins tirés de la mythologie ou de contes. Constamment elle interroge les notions de nature et de culture. L’importance accordée aux sens est visible dans l’évolution de son travail nous rappelant qu’ils sont un moyen de connaissance. Elle explore toute une variété de sensations impliquant surtout celles des visiteurs engagés dans leur confrontation aux œuvres. Dans les matériaux qu’elle utilise, elle recherche une équivalence avec les qualités
du corps humain. Elle replace l’être humain au cœur du vivant: la nature, le végétal, le monde animal. C’est une prise de conscience de la fragilité des ressources naturelles… Une démarche très actuelle! Kiki Smith. Hearing You with My Eyes, Musée cantonal des Beaux-Arts à Lausanne (MCBA), jusqu’au 10 janvier 2021.

KIKI SMITH À LAUSANNE

NOUVEL ESPACE PARISIEN

La galerie Lévy Gorvy, présente à Londres, New York, Zurich et Hong Kong, a inauguré un espace à Paris au passage Sainte-Avoye dans les locaux de Claude Berri, à deux pas de Beaubourg. C’est avec un «solo show» de Günther Uecker, artiste allemand de quatre-vingt-dix ans, proche d’Yves Klein, que Dominique Lévy marque sa présence à Paris. Uecker s’est lancé dans d’immenses toiles à l’aquarelle pendant le confinement en se débarrassant de ses œuvres hérissées de clous qui ont fait son style. La galerie entretient depuis longtemps déjà une relation privilégiée avec la capitale française en représentant de nombreux artistes tels que Pierre Soulages, Yves Klein, Martin Rayss, Germaine Richier… À voir jusqu’au 9 janvier 2021. 4, Passage Sainte-Avoye, Paris 3ème.

NOUVEL ESPACE PARISIEN

MARGUERITE BURNAT-PROVINS

Cette exposition dédiée à cette artiste, au destin exceptionnel et à l’œuvre protéiforme est proposée par le musée. Native d’Arras, formée à Paris, elle vécut à Vevey et dans les environs au début du siècle dernier. Elle s’est éprise des paysages valaisans qu’elle réussit à explorer avec talent par de multiples champs artistiques. Sa vie et son œuvre témoignent d’une grande modernité, elle restera toujours rebelle à toute catégorisation. C’est une âme
plurielle que l’on découvre en parcourant l’exposition. Motifs, images, métaphores: l’écriture visuelle de Marguerite Burnet-Provins 1872-1952, au Musée Jenisch, à Vevey, Suisse, jusqu’au 24 janvier 2021.

MARGUERITE BURNAT-PROVINS

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