L’INVITÉ D’ARTPASSIONS Thomas Hug

Thomas Hug
La création contemporaine, l’univers des artistes, des galeristes, des critiques d’art sont les passions qu’a développées Thomas Hug après ses études au conservatoire et à l’Université de Genève. Il a réussi à impulser une nouvelle dynamique à l’art en Suisse romande. Sous sa houlette artgenève voit le jour en 2012, artmonte-carlo suivra en 2016. Le trademark de ces salons sera renforcé par des expositions institutionnelles et un partenariat avec le MAMCO et la ville de Genève. Il projette d’exporter sa signature à Moscou dès 2020. Thomas Hug, quelle est l’importance de l’art dans votre vie ? Dans ma jeunesse, ma vie a côtoyé quotidiennement l’art, dans différents domaines, et en particulier sous l’angle de mes réflexes créatifs avec la composition musicale et le dessin. Plus tard, et avant de glisser dans le monde de l’art contemporain il y a bientôt 15 ans à Berlin, je vivais d’une manière réservée dans ma bulle de la musique classique. Le milieu de l’art a été très important pour moi dans le sens d’une ouverture relationnelle. J’aime maintenant que le développement de mon activité professionnelle, avec la globalité des champs qu’elle contient, repose sur et soit au service de la création contemporaine. Amateur d’art, lequel privilégiez-vous ? J’aime les concepts artistiques qui font intervenir l’élément musical, notamment au travers des performances. J’apprécie aussi particulièrement les installations diversifiées et immersives. Aussi loin que vos souvenirs remontent, quelle a été votre première émotion artistique ? Ma première grande émotion était musicale, avec une cassette de sonates...

La création contemporaine, l’univers des artistes, des galeristes, des critiques d’art sont les passions qu’a développées Thomas Hug après ses études au conservatoire et à l’Université de Genève. Il a réussi à impulser une nouvelle dynamique à l’art en Suisse romande. Sous sa houlette artgenève voit le jour en 2012, artmonte-carlo suivra en 2016. Le trademark de ces salons sera renforcé par des expositions institutionnelles et un partenariat avec le MAMCO et la ville de Genève. Il projette d’exporter sa signature à Moscou dès 2020.

Thomas Hug, quelle est l’importance de l’art dans votre vie ?

Dans ma jeunesse, ma vie a côtoyé quotidiennement l’art, dans différents domaines, et en particulier sous l’angle de mes réflexes créatifs avec la composition musicale et le dessin. Plus tard, et avant de glisser dans le monde de l’art contemporain il y a bientôt 15 ans à Berlin, je vivais d’une manière réservée dans ma bulle de la musique classique. Le milieu de l’art a été très important pour moi dans le sens d’une ouverture relationnelle. J’aime maintenant que le développement de mon activité professionnelle, avec la globalité des champs qu’elle contient, repose sur et soit au service de la création contemporaine.

Amateur d’art, lequel privilégiez-vous ?

J’aime les concepts artistiques qui font intervenir l’élément musical, notamment au travers des performances. J’apprécie aussi particulièrement les installations diversifiées et immersives.

Aussi loin que vos souvenirs remontent, quelle a été votre première émotion artistique ?

Ma première grande émotion était musicale, avec une cassette de sonates de Mozart jouées d’une manière tellement belle et claire par Horowitz (un de ses derniers tout derniers enregistrements, mêlant magnifiquement sagesse et puérilité).

Le courant artistique avec lequel vous avez le plus d’affinités ?

Je n’arriverais pas à cibler un courant en particulier, ayant avant tout été impressionné dans l’histoire de l’art par des actes créateurs novateurs et individuels. Socialement, je citerais la période contemporaine, mon métier me faisant baigner dans une communauté d’acteurs avec lesquels les rapports sont privilégiés et les affinités humaines nombreuses.

Les artistes que vous admirez le plus ?

Dans le secteur contemporain, je citerais en particulier Sol LeWitt, un artiste extrêmement musical dans son concept de création et l’artiste new yorkais Brock Enright, dont l’œuvre traite de la thématique du jeu avec une grande magie artisanale et virtuosité du geste. J’aime aussi l’humour dans l’œuvre de Guillaume Bijl.

Vos œuvres incontournables ?

Les arbres ! Et au-dessus, La Nuit étoilée de Van Gogh (j’ai un petit intérêt pour la cosmologie).

Êtes-vous collectionneur ? Vos rapports avec les objets d’art ?

Je ne suis pas collectionneur mais j’achète des œuvres occasionnellement. Les gens sont actuellement trop vite qualifiés de collectionneurs à mes yeux. La démarche est d’ampleur et profonde. Mon rapport aux œuvres est intense et comblé dans les expositions que nous mettons en place, même si elles sont éphémères.

Comment êtes-vous meublé : plutôt épuré ou chargé de souvenirs ?

De mon côté, c’est plutôt épuré en mobilier mais entouré d’œuvres contemporaines positives, murales mais avec du relief. Les souvenirs sont plus mentaux chez moi. Laura Meillet, co-directrice des salons d’art avec qui je partage ma vie s’est occupée de garnir les murs de l’appartement avec un nombre incalculable de livres.

Un artiste que vous auriez aimé rencontrer ?

Veuillez excusez ma réponse rebattue : Léonard de Vinci (et Mozart).

Quel don artistique aimeriez-vous avoir ?

Celui de confondre justement la dimension conceptuelle et artisanale d’une création.

Quelle exposition conseilleriez-vous actuellement ?

Je vais être l’ambassadeur de ma région en mettant en avant tout d’abord l’exposition historique de Rosemarie Castoro au Mamco. Les néons monumentaux de Cerith Wyn Evans au Hangar Bicocca à Milan valent aussi le détour !

Propos recueillis par Artpassions

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